Les complications neurologiques périphériques de la chirurgie du genou - 22/10/14
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Résumé |
Introduction |
La fréquence des complications neurologiques après chirurgie est estimée entre 0,03 % et 3 %. Pour la chirurgie du genou ce taux est plus important allant jusqu’à près de 7,7 %. Ce taux après PTG varie de 0,9 à 2,2 %. Les causes sont multifactorielles et peuvent impliquer le chirurgien, l’anesthésiste ou l’acte opératoire. Notre travail original est basé sur la sinistralité de la chirurgie du genou dans le domaine des complications neurologiques périphériques. Il repose sur 48 cas étudiés par les assistants conseils d’une compagnie d’assurance spécialisée en responsabilité civile professionnelle.
Matériels et méthodes |
Les 48 dossiers concernaient 21 hommes et 27 femmes répartis sur les 14 dernières années d’exercice, dont l’âge moyen est de 50ans. Le fait générateur de la complication nerveuse a été une PTG (18 cas), une ligamentoplastie (11 cas) une ostéotomie tibiale (6 cas), une arthroscopie (4 cas), une PUC (3 cas), une arthrotomie (2 cas), une neurolyse du nerf fibulaire commun, une ablation de matériel, l’exérèse d’un hygroma, et l’exérèse d’un kyste poplité. L’anesthésie a été générale dans 34 cas, associée 14 fois à un mono bloc nerveux et 9 fois à un bi bloc et une fois à un tri bloc et à une rachianesthésie. Lors de 13 rachianesthésies, 3 était associées à un monobloc, et dans un cas le bloc nerveux était isolé.
Résultats |
Ces complications sont observées chez des chirurgiens ou anesthésistes de 31 à 64ans (moyenne 48ans). Les circonstances de survenue, les causes, les lésions constatées sont détaillées. L’acte chirurgical en lui-même ou d’anesthésie sans qu’il y ait une faute du chirurgien ou de l’anesthésiste, le garrot, le port d’une attelle sont les causes les plus fréquentes. La récupération clinique, parfois incomplète est quasi constante. L’expertise en responsabilité médicale a qualifié dans tous les cas la complication neurologique d’aléa thérapeutique.
Discussion |
Les complications neurologiques de la chirurgie du genou peuvent survenir pour n’importe quelle intervention dont la cause peut être multifactorielle. Leur pronostic est généralement bon. Un organigramme de prise en charge est proposé. La place de l’EMG, notamment précoce, est discutée, de même que l’indication d’imagerie complémentaire.
Conclusion |
La prise en charge d’une complication neurologique postopératoire nécessite une reconnaissance précoce par l’examen postopératoire, et l’écoute du patient sur la description de ses douleurs. Même si la récupération est le plus souvent favorable, elle peut grever le résultat orthopédique et nécessite un suivi spécifique.
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Vol 100 - N° 7S
P. S299-S300 - novembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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