Analyse EOS, en position debout et assise, de la hanche de sujets porteurs de PTH sans et avec gêne mécanique nécessitant une reprise - 22/10/14
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Résumé |
Introduction |
L’objectif de l’étude est une analyse quantitative 3D, morphologique et positionnelle, de patients porteurs de Prothèse totale de hanche (PTH) sans et avec gène mécanique.
Matériel et méthodes |
Au total, 42 sujets porteurs de PTH (âge moyen 67,73ans, 35 à 83ans) ont été considérés. Le recul postopératoire était supérieur à 2ans. Vingt des 42 sujets ont un bon résultat fonctionnel (groupe BRF) et 22 ont une gêne mécanique entraînant une décision de reprise chirurgicale (groupe GM). Les patients du groupe BRF ont une moyenne d’âge de 69.3 ans+12 femmes, 8 hommes avec 11 PTH droites, 7 gauches et 2 bilatérales. Ceux du groupe GM ont une moyenne d’âge de 66,3ans dont 16 femmes, 6 hommes avec 12 PTH droites, 6 gauches et 4 bilatérales. Tous ont eu une acquisition EOS en position debout et 37 en position assise. La reconstruction 3D a permis le calcul des paramètres pelviens et acétabulaires. Une analyse statistique (vérification de normalité puis test de Student) a été réalisée pour rechercher des différences entre les deux groupes.
Résultats |
En position debout, l’inclinaison acétabulaire dans le plan de Lewinnek est significativement plus élevée (p=0,03) dans le groupe GM, en moyenne de 42,8° (écart-type 10,5°), versus 36,9° (écart-type 7,5°) dans le groupe BRF. La comparaison debout assis met en évidence des variations de l’incidence pelvienne en moyenne de 5,7° avec, pour 5 patients, des valeurs supérieures à 10° dont un patient de 16°. Les variations d’inclinaison et d’antéversion acétabulaire entre les positions debout et assis présentent une très grande variabilité interindividuelle, et ceci dans les 2 populations.
Discussion et conclusion |
Cette étude n’a pas mis en évidence de corrélation radio-clinique strictement liée aux paramètres acétabulaires, suggérant que les bons et mauvais résultats sont à interpréter en fonction de la posture globale du rachis et des membres inférieurs. La variation de l’incidence pelvienne entre les positions debout et assis non décrite dans la littérature suppose la présence d’une mobilité dans les sacro-iliaques qui peut être à l’origine de douleurs localisées chez certaines de ces personnes vieillissantes.
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Vol 100 - N° 7S
P. S318-S319 - novembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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