Nouvelle technique d’IRM dynamique en 3 dimensions pour l’analyse de la cinématique de l’épaule - 22/10/14
Résumé |
Introduction |
De meilleures connaissances de la cinématique normale et pathologique de l’épaule pourraient améliorer notre prise en charge diagnostique et thérapeutique de la pathologie de la coiffe des rotateurs. Il n’existe, à ce jour, aucune technique d’imagerie permettant l’analyse de la cinématique en 3 dimensions (3-D) durant un mouvement continu pour cette articulation. L’objectif de notre travail est de mettre au point une nouvelle technique d’imagerie dynamique par IRM en réalisant une acquisition volumétrique en temps réel.
Matériel d’étude |
La série comporte 6 épaules saines issues de 4 sujets, 1 homme et 3 femmes, d’âge moyen de 34,2ans.
Méthodes |
Une acquisition standard statique était d’abord réalisée et servait de référence. Puis, une acquisition en 3D en temps réel durant la première phase d’abduction (FIESTA séquence) était réalisée. Les images obtenues étaient reconstruites en 3D. Le modèle obtenu était recalé sur le modèle 3D de référence. La position du centre de la tête humérale par rapport à la glène et la taille de l’espace sous-acromial étaient alors mesurées durant les différentes positions d’abduction. Une étude de reproductibilité intra-observateur a été réalisée.
Résultats |
Pour les six épaules étudiées, il a été possible, dans tous les cas, de réaliser une acquisition en 3D durant un mouvement continu d’abduction de l’épaule et d’en étudier sa cinématique. L’abduction maximale était en moyenne de 43° (de 30° à 60°) et la largeur de l’espace sous-acromial était en moyenne de 7,7mm (SD±1,2). La tête humérale restait centrée sur le centre de la glène – la variation maximale du centre de la tête humérale par rapport à la glène était au maximum de 5,4mm et la variation maximale de l’espace sous-acromial était de 3,3mm au cours de cette première phase d’abduction.
Conclusion |
Cette étude a permis de mettre au point, pour la première fois, une technique d’IRM en 3D, durant un mouvement continu de l’épaule et d’en valider sa faisabilité. Les résultats suggèrent que la position de la tête humérale par rapport à la glène reste stable lors de la première phase d’abduction chez un sujet sain. Une amélioration du protocole pourrait permettre une utilisation en pratique courante et peut être améliorer notre prise en charge diagnostique et thérapeutique.
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Vol 100 - N° 7S
P. S319 - novembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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