Évaluation dynamique par 4D-CT de 2 techniques de reconstructions chirurgicales du ligament scapho-lunaire dans l’instabilité scapho-lunaire. Étude expérimentale in vitro - 22/10/14
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Résumé |
Introduction |
Le traitement chirurgical de l’instabilité scapho-lunaire chronique statique reste controversé. Des techniques de reconstructions du ligament interosseux scapho-lunaire (SLIL) ont été décrites mais aucune n’a prouvé sa supériorité. Le but de ce travail était de comparer 2 techniques de reconstruction scapho-lunaire (la capsulodèse dorsale selon Berger et la tenodèse de Brunelli) par un nouveau système d’imagerie dynamique – le scanner 4-dimensions (3D+temps) (4D-CT), afin de déterminer quelle reconstruction permettait de recréer une anatomie scapho-lunaire et une cinématique proches de la normale.
Matériel et méthode |
Il s’agissait d’une étude expérimentale in vitro. Dix poignets de cadavres étaient montés sur un simulateur de mouvement de flexion–extension et d’inclinaison radio-ulnaire, dans les conditions suivantes – (1) poignet intact, (2) modèle d’instabilité scapho-lunaire après section du SLIL et des stabilisateurs secondaires, (3) traitement de l’instabilité scapho-lunaire par capsulodèse dorsale (5 cas) ou ténodèse de Brunelli modifiée. Pour chacune des conditions suivantes, à intervalles réguliers au cours de chaque cycle de mouvement, des reconstructions dynamiques scannographiques 3D étaient réalisées (Volume Rendering Technique) permettant de reconstituer une animation 4D du mouvement des os du carpe. Grâce à un processeur d’imagerie (Analyze) et à Matlab, la surface de contact et la distance entre les 2 surfaces articulaires dscapho-lunaires étaient déterminées. Au total, pour chacune des conditions, durant chaque cycle de mouvement, le mouvement du scaphoïde et du semi-lunaire était analysé qualitativement puis la surface de contact et la distance minimale scapho-lunaires étaient statistiquement comparées.
Résultats |
En cas d’instabilité, les mouvements du scaphoïde et semi-lunaire étaient dissociés avec extension du semi-lunaire et augmentation de la flexion du scaphoide et rotation de son pôle proximal. Les 2 reconstructions corrigeaient partiellement la dissociation scapho-lunaire. La principale différence était que la capsulodèse dorsale contrôlait mieux la rotation du pôle proximal du scaphoïde que la ténodèse même si ce contrôle n’était que partiel. Après capsulodèse dorsale, la surface de contact et la distance minimale scapho-lunaires restaient significativement différentes de celles du poignet normal. En revanche, celles-ci étaient corrigées par la ténodèse.
Discussion |
Aucune des 2 reconstructions ne semblait suffisante pour contrôler toutes les anomalies dynamiques du carpe liées à l’instabilité scapho-lunaire. Ceci peut expliquer la récidive d’instabilité et le développement d’arthrose intra-carpienne décrites dans les études cliniques. Un des principaux problèmes était la persistance de la rotation du pôle proximal du scaphoïde.
Conclusion |
Ce travail montre l’utilité du 4D CT dans l’analyse de la cinématique intra-carpienne.
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Vol 100 - N° 7S
P. S321-S322 - novembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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