Effets indésirables graves chez les donneurs de sang (EIGD) : analyse des EIGD locaux de la base e-Fit - 23/10/14
Résumé |
La déclaration des effets indésirables graves donneurs (EIGD) est réglementée par la décision du 1er juin 2010 du directeur général de l’ANSM (AFSSAPS). Les effets indésirables (EI) observés chez les donneurs de sang peuvent être de type local ou général et seuls les EI répondant à la définition « grave » de la décision doivent être déclarés. Une analyse descriptive des données de la base nationale e-Fit (Hémovigilance) a été effectuée sur les déclarations faites entre 2011 et 2013 avec « enquête terminée ». Cette étude porte sur la totalité des EIGD locaux quels que soient le grade et l’imputabilité. Ainsi, on constate au cours de ces années une stabilité du nombre et de la répartition des EIGD locaux qui représentent environ 15 % (1865 sur 12 984) des effets indésirables graves déclarés chez les donneurs de sang. La répartition selon la gravité et l’imputabilité révèle que 18 % sont de grade 3 et 96 % sont imputables (imputabilité 2 ou 3) au don. Ces résultats mettent en évidence que les hématomes et les ponctions artérielles sont les EI les plus fréquents. Ils représentent respectivement 67 % et 20 % des 1865 EIGD locaux. L’analyse a également porté sur les caractéristiques des donneurs (âge, statut du donneur, IMC, sexe) et les particularités des prélèvements (type de don, site de collecte, interruption du don.). Ainsi, on constate que 83 % de ces EI surviennent chez des donneurs connus et que plus de 50 % des dons sont interrompus lors de la survenue de ces EI. On note également que le maximum de déclarations d’EIGD locaux est observé entre 20–24ans. Cet intervalle correspond à la tranche d’âge où les donneurs de sang sont les plus nombreux. Enfin, ce travail met en évidence une différence dans l’appréciation des critères de gravité et d’imputabilité qui doit être rediscutée pour harmoniser le contenu des déclarations.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 21 - N° 4-5
P. 260 - novembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?