Intérêt des doubles populations in vivo dans la validation des techniques d’immuno-hématologie - 23/10/14
Résumé |
La détection des doubles populations (DP) érythrocytaires après transfusion non phénotypée Rh K a toujours été problématique à évaluer sur les automates. Cette évaluation a souvent été réalisée par fabrication artificielle de doubles populations par mélange de sang de différents phénotypes. Les pourcentages de mélanges doivent souvent être importants pour pouvoir mettre en évidence une DP. En effet, à 80 %/20 %, la DP n’est le plus souvent pas vu et à 60 %/40 % de façon inconstante et faible. Seul le pourcentage 50 %/50 % permet de façon constante la visualisation des DP. Il y a là une différence notable de volume détectable par rapport à la réalité in vivo. De ce fait, il semble intéressant d’étudier de façon prospective sur les cas de transfusion non phénotypés la détection ou non des DP générées. Sur 42 cas analysés, la moyenne d’âge est de 82ans, le sex-ratio de 53 % de femmes pour 47 % d’hommes. Le VST moyen est de 4850mL. Le nombre moyen de CGR transfusé est de 1,8. Il existe 25 % d’antigène non détectés par les automates et 13 % non détectés lors de la validation analytique par recherche visuelle qui s’avère beaucoup performante que la caméra des automates puisque tous les cas non détectés par l’œil humain ne le sont également pas par les automates. La discordance entre les deux automates d’un même laboratoire est de moins de 6 %. 54 % des antigènes non détectés en DP sont des KEL1. En conclusion, la détection des DP in vivo est beaucoup plus performante que lors de la réalisation de mélanges artificiels. La majorité des antigènes non détectés sont des KEL1. Il serait intéressant d’identifier les causes de cette meilleure sensibilité in vivo par rapport à la réalisation de mélanges.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 21 - N° 4-5
P. 265 - novembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?