Reactions by army ant workers to nestmates having had contact with sympatric ant species - 26/10/14
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It was recently shown that Pheidole megacephala colonies (an invasive species originating from Africa) counterattack when raided by the army ant, Eciton burchellii. The subsequent contact permits Pheidole cuticular compounds (that constitute the “colony odour”) to be transferred onto the raiding Eciton, which are then not recognised by their colony-mates and killed. Using a simple method for transferring cuticular compounds, we tested if this phenomenon occurs for Neotropical ants. Eciton workers rubbed with ants from four sympatric species were released among their colony-mates. Individuals rubbed with Solenopsis saevissima or Camponotus blandus workers were attacked, but not those rubbed with Atta sexdens, Pheidole fallax or with colony-mates (control lot). So, the chemicals of certain sympatric ant species, but not others, trigger intra-colonial aggressiveness in Eciton. We conclude that prey-ant chemicals might have played a role in the evolution of army ant predatory behaviour, likely influencing prey specialization in certain cases.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Il a été montré dernièrement que les colonies de la fourmi invasive Pheidole megacephala contrattaquent lors de raids par les fourmis légionnaires Eciton burchellii. Les contacts qui en résultent permettent le transfert de composés cuticulaires (ils constituent l’odeur coloniale) des Pheidole vers les Eciton. Ces dernières ne sont plus reconnues par leurs congénères, qui les tuent. Utilisant une méthode simple pour transférer des composés cuticulaires, nous avons testé si ce phénomène existait pour des fourmis néotropicales. Des Eciton frottées avec des ouvrières Solenopsis saevissima ou Camponotus blandus ont été attaquées par leurs congénères, mais pas celles frottées avec des Atta sexdens, des Pheidole fallax ou des congénères (lot contrôle). Ainsi, les composés cuticulaires de certaines espèces sympatriques déclenchent l’agressivité entre ouvrières Eciton s’ils sont transférés, alors que d’autres sont sans effet. Nous concluons que ces composés pourraient avoir joué un rôle dans l’évolution du comportement prédateur chez les fourmis légionnaires.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Army ants, Antipredation, Colony-mate recognition, Eciton, Transferring cuticular compounds
Mots clés : Eciton, Fourmis légionnaires, Comportement antiprédateur, Reconnaissance coloniale, Transfert de composés cuticulaires
Plan
Vol 337 - N° 11
P. 642-645 - novembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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