Les patients sous nouveaux anticoagulants oraux (NACO) connaissent-ils mieux ou moins les risques de leur traitement que ceux sous anti-vitamine K (AVK) ? - 29/10/14
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Résumé |
Introduction |
Les AVK sont le traitement anticoagulant oral de référence. Cependant, ils ne sont pas dénués d’inconvénients bien connus et potentiellement évitables par la connaissance des précautions inhérents à ce traitement. Les NACO, qui ont fait preuve de leur efficacité et bonne tolérance dans des études de phase 3, ont pour premier avantage, la simplification. Mais ils restent cependant, un traitement anticoagulant à risque hémorragique : les mesures de prévention par l’éducation du patient restent donc d’actualité. Le but de notre étude est de comparer les connaissances des patients sous NACO et sous AVK de leur traitement anticoagulant, en particulier des situations à risque.
Patients et méthodes |
Il s’agit d’une étude prospective observationnelle comparative menée dans un service hospitalier et en ville. Les patients devaient être traités par AVK ou NACO. Un questionnaire a été établi, décrivant les situations à risque sous anticoagulant puis soumis à une cohorte de patient. Le but était d’évaluer si le patient identifiait les situations à risque en adoptant une conduite adaptée : soit en prenant un avis médical, soit en citant la bonne conduite à tenir. Les critères de jugement ont été la conscience de la prise d’un traitement anticoagulant et le nombre de réponses adaptées.
Résultats |
Au total, 72 patients ont été inclus entre mai 2013 et novembre 2013 : 44 dans le groupe AVK et 28 dans le groupe NACO. 77,4 % des patients sous AVK étaient anticoagulés pour une fibrillation auriculaire et 25 % pour une thrombose veineuse versus 96,4 % et 3,6 % respectivement pour ceux sous NACO. L’âge moyen était de 72,3ans pour les patients sous AVK et 69,9ans pour ceux sous NACO. Le sex-ratio était de 0,5. Quatre-vingt-quinze pour cent des patients sous AVK avaient conscience de leur anticoagulation, 82 % dans le groupe NACO, p=0,06. Cent trente-deux réponses étaient adaptées sur les 264 des patients du groupe AVK soit 50 %, 57 réponses étaient adaptées sur les 168 du groupe NACO soit 33,9 %, la différence entre les deux groupes est significative avec p=0,001.
Conclusion |
Cette étude retrouve une meilleure connaissance des situations à risque des patients sous AVK par rapport à ceux sous NACO. L’éducation des patients sous NACO reste donc à perfectionner pour garantir une meilleure sécurité de cette nouvelle classe thérapeutique séduisante (Fig. 1, Fig. 2).
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Vol 63 - N° 5
P. 398-399 - novembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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