Validation en médecine générale d’un score visuel prostatique en images (SVPI), dans l’évaluation des symptômes du bas appareil urinaire (SBAU) associés à une hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) - 30/10/14
Résumé |
Objectifs |
Valider, en médecine générale, l’utilisation d’un SVPI dans la détermination et le suivi de la sévérité des SBAU associés à une HBP. Ce score, échelonné de 0 à 24 points, comporte cinq questions illustrées par des pictogrammes (Fig. 1)
Méthodes |
Étude prospective réalisée par 547 médecins généralistes auprès de 1359 patients (âge 69,1±6,4ans), traités pour des SBAU associés à une HBP depuis 3,6ans en moyenne, chez qui une mesure simultanée des scores SVPI et IPSS et ont été effectuées, à l’inclusion puis 1 à 3 mois après mise en route d’un traitement par ?-bloquant.
Résultats |
À l’inclusion, les médianes du score IPSS et SVPI étaient de 17 [9–34] et 14 [6–24] respectivement et ont diminué significativement après 1 à 3 mois de traitement par ?-bloquant à 10 [0–27] et 8 [0–24] respectivement (p<0,0001). Le test de cohérence interne du SVPI était de 0,74 (coefficient de Cronbach) à l’inclusion. Le SVPI total était significativement corrélé à l’IPSS total, de même que les sous-scores irritatifs, obstructifs et la qualité de vie évalués sur les pictogrammes correspondants (Tableau 1). 64,6 % des médecins ont trouvé le score plus facile ou franchement plus facile à comprendre pour les patients et 92,9 % souhaitaient continuer à l’utiliser.
Conclusion |
Sur une large cohorte suivie en médecine générale, le SVPI s’est avéré étroitement corrélé à l’IPSS et facile d’utilisation, soulignant son intérêt potentiel dans l’évaluation et le suivi des SBAU associés à l’HBP. Toutefois, l’analyse des sous-scores, montre une moins bonne corrélation pour les symptômes obstructifs qui méritera une analyse complémentaire en pratique urologique en vue d’une validation éventuelle.
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Vol 24 - N° 13
P. 789 - novembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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