Récidive biochimique après traitement curatif d’un adénocarcinome prostatique localisé : intérêt du PET-choline dans l’évaluation de la récidive locale - 30/10/14
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Résumé |
Objectifs |
Évaluer l’intérêt du TEP à la 18fluoro-choline dans l’adénocarcinome prostatique localisé ou localement avancé en récidive biochimique après traitement curatif initial, pour le diagnostic de récidive locale isolée.
Méthodes |
De février 2011 à février 2014, 55 patients ont bénéficié d’un TEP à la 18 fluoro-choline suite à une rechute biochimique après traitement curatif d’un adénocarcinome prostatique localisé ou localement avancé. Les traitements de la maladie initiale étaient 19 prostatectomies radicales, 18 radiothérapies, 13 radio-hormonothérapies, 3 curiethérapies. L’âge médian était de 65ans (50–79). Le staging initial était 17 T1, 23 T2 et 15 T3, 52 étaient N0, 3 N1. Le PSA médian était 12 (3–127). Le score de Gleason était inférieur à 7, égal à 7 et supérieur à 7 chez 21, 25 et 9 patients. Le délai moyen avant récidive était 69,5 mois (8–147).
Résultats |
Dans 42 cas, l’imagerie par fluoro-choline a objectivé des foyers hyperfixants évocateurs de récidive, métastatique (6), ganglionnaire (26), et locale isolé (10). La présence d’une hyperfixation locale au PET a fait réaliser dans 5 cas des biopsies prostatiques confirmant la récidive histologique de l’adénocarcinome dans 4 cas. Parmi les 10 patients en récidive locale isolée, 8 ont bénéficié d’un traitement par radiothérapie de rattrapage. Parmi les 13 cas où le PET-choline n’a pas été visualisé de récidive, 7 IRM multiparamétriques pelviennes ont été réalisées. L’IRM a montré une récidive locale chez 3 patients, confirmée dans 2 cas par des biopsies prostatiques.
Conclusion |
Dans notre série, en cas de récidive biochimique d’un adénocarcinome prostatique localisé ou localement avancé, le TEP à la choline permettait de détecter une récidive locale isolée dans près de la moitié des cas mais ne présentait pas une sensibilité suffisante pour exclure une récidive locale et devait faire l’objet d’une IRM ou de biopsies prostatiques complémentaires.
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Vol 24 - N° 13
P. 819-820 - novembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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