Self-report of sexually transmitted infections from 1994 to 2010 by adults living in France - 08/11/14
pages | 8 |
Iconographies | 2 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Abstract |
Background |
Since 1994, French population-based knowledge, attitudes, beliefs and practices surveys have enabled researchers to estimate trends in sexual behavioural indicators.
Methods |
We estimated trends and prevalence of self-reported sexually transmitted infections during the previous 5years among 16,095 sexually active adults aged 18–54 through five cross-sectional telephone surveys between 1994 and 2010. We then studied the factors associated with participants’ most recent sexually transmitted infections other than genital candidiasis.
Results |
Overall, 2.5% (95% confidence interval: 2.2%–2.9%) of women reported sexually transmitted infections within the previous 5 years, increases being continuously reported between 1998 and 2010. In contrast, men reported lower prevalence of sexually transmitted infections (1.4%; 95% confidence interval: 1.1%–1.7%), which remained stable over time. General practitioners and gynaecologists managed most sexually transmitted infections. Men notified their stable partners about infection less often than women (66% vs. 84%). Self-reported sexually transmitted infections were associated with younger age, multiple sexual partnerships and fear of sexually transmitted infections in both genders, with exclusively homosexual practices in men, and with a high educational level and recent HIV testing in women.
Conclusion |
Self-reported sexually transmitted infections clearly reflect risky sexual behaviours. The lower prevalence of self-reported sexually transmitted infections among men than among women may reflect less access to screening activities for sexually transmitted infections in men.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Position du problème |
Depuis 1994, des enquêtes réalisées en France au sein de la population générale sur les connaissances, les attitudes, les croyances et les pratiques ont permis d’estimer l’évolution d’indicateurs du comportement sexuel.
Méthodes |
Nous avons estimé la prévalence des infections sexuellement transmissibles déclarées au cours des 5 années précédentes parmi 16 095 adultes sexuellement actifs âgés de 18–54ans lors de cinq enquêtes téléphoniques transversales réalisées entre 1994 et 2010. Nous avons ensuite étudié les facteurs associés aux infections sexuellement transmissibles les plus récentes en dehors des mycoses.
Résultats |
Globalement, 2,5 % (intervalle de confiance à 95 % : 2,2 %–2,9 %) des femmes ont déclaré des infections sexuellement transmissibles dans les 5 années précédentes, avec une augmentation continue de cette prévalence entre 1998 et 2010. En revanche, cette prévalence était plus faible chez les hommes (1,4 % ; intervalle de confiance à 95 % : 1,1 %–1,7 %) et est restée stable au cours du temps. Les médecins généralistes et les gynécologues ont pris en charge la plupart des infections sexuellement transmissibles. Les hommes ont notifié leur infection à leurs partenaires stables moins souvent que les femmes (66 % contre 84 %). Les infections sexuellement transmissibles déclarées étaient associées au jeune âge, au multipartenariat sexuel et à la crainte des infections sexuellement transmissibles pour les hommes et les femmes ; aux pratiques exclusivement homosexuelles pour les hommes ; au niveau d’éducation élevé et à la pratique récente d’un dépistage VIH chez les femmes.
Conclusion |
Les infections sexuellement transmissibles rapportées reflètent clairement des comportements sexuels à risque. La plus faible prévalence des infections sexuellement transmissibles déclarées chez les hommes que chez les femmes peut s’expliquer par un moindre accès aux activités de dépistage de ces infections chez les hommes.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Sexually transmitted infections, Cross-sectional telephone surveys, Behavioural risk factors
Mots clés : Infections sexuellement transmissibles, Sondages téléphoniques transversaux, Facteurs de risque comportementaux
Plan
Vol 62 - N° 5
P. 283-290 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?