Modification de la fraction expirée du monoxyde d’azote lors de l’exposition hyperoxique - 19/11/14
Hyperoxia-induced alteration of exhaled nitric oxide concentration
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Résumé |
Objectif |
Le but de cette mise au point était d’évaluer l’intérêt de la mesure de la concentration en monoxyde d’azote dans l’air exhalé chez le travailleur soumis à une exposition hyperoxique.
Méthodes |
Une recherche documentaire a été réalisée sur les bases de données Medline et Google Scholar.
Résultats |
La plupart des travaux réalisés chez le volontaire sain ou le malade soumis à une exposition hyperoxique normobare ou hyperbare ont retrouvé une baisse de la concentration en monoxyde d’azote dans l’air exhalé au cours et à l’issue de l’exposition. Cette baisse est secondaire à une diminution de la production bronchique de monoxyde d’azote. Elle est d’autant plus importante que la pression partielle en oxygène et que la durée d’exposition sont élevées. Une seule étude suggère que l’importance de la baisse pourrait être corrélée à l’apparition de signes de toxicité de l’oxygène. Enfin, les sujets présentant une concentration en monoxyde d’azote dans l’air exhalé élevée à l’état basal auraient une résistance plus élevée à la toxicité pulmonaire de l’oxygène.
Conclusion |
Bien que certaines études évoquent un lien entre toxicité pulmonaire de l’oxygène et baisse de la concentration en monoxyde d’azote dans l’air exhalé, l’intérêt de cette mesure, chez les sujets soumis à de fortes pressions partielles en oxygène, n’est pas démontré. De nouveaux travaux sont donc nécessaires avant de recommander d’utiliser cette technique d’investigation chez les travailleurs exposés à l’hyperoxie.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Purpose of the study |
The interest of the measurement of fractional nitric oxide in exhaled breath in workers submitted to hyperoxia was assessed in this review.
Methods |
A systematic review of previous studies was undertaken using Medline and Google Scholar databases.
Results |
A majority of human studies reported, in healthy volunteers, a reduction of fractional nitric oxide in exhaled air during and after hyperoxia. These results were supported by the works performed in patients submitted to hyperbaric oxygen therapy. The decrease in exhaled nitric oxide concentration was secondary to a reduction in bronchial nitric oxide flux. Furthermore, the reduction seemed to be correlated with oxygen partial pressure and duration of hyperoxic exposure. Lastly, one study suggested that the susceptibility to develop pulmonary oxygen toxicity was lower in subjects with elevated baseline exhaled nitric oxide concentration, when compared to subjects with low baseline exhaled nitric oxide concentration.
Conclusion |
Although some studies suggested a relationship between the risk of pulmonary oxygen toxicity and fractional nitric oxide in exhaled gas, further studies are needed for a better assessment of the interest of this measurement in workers submitted to hyperoxia.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Oxygène, Oxygénothérapie, Hyperbarie, Plongée, Toxicité pulmonaire
Keywords : Oxygen, Oxygen therapy, Hyperbaric, Diving, Pulmonary toxicity
Plan
Vol 75 - N° 6
P. 579-583 - décembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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