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Évaluation des scores pronostiques pour les métastases rachidiennes : étude monocentrique sur 94 patients - 24/11/14

Doi : 10.1016/j.neuchi.2014.10.009 
J. Debaux , M. Grelat, R. Madkouri, W. Farah, K. Mourier
 Dijon, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Les métastases vertébrales sont des pathologies de plus en plus fréquentes du fait de l’allongement de l’espérance de vie et de l’incidence croissante des cancers. D’importants facteurs de variabilité liés au patient et à la pathologie cancéreuse rendent la prise en charge thérapeutique complexe et non systématisée même au sein d’un seul centre. Plusieurs auteurs décrivent des algorithmes pour orienter la décision thérapeutique. L’objectif de ce travail est d’évaluer les traitements proposés au CHU de Dijon en fonction des scores retrouvés dans la littérature. L’objectif secondaire est d’observer l’impact du traitement sur la survie du patient.

Patients et méthode

Il s’agit d’une étude rétrospective, menée du 1er novembre 2012 au 30 avril 2013, dans le service de neurochirurgie du centre hospitalier de Dijon, de radiothérapie et d’oncologie du Centre anti-cancéreux Georges-François-Leclerc, de 94 patients adultes atteints de métastases vertébrales. Une comparaison de paramètres épidémiologiques, cliniques, radiologiques et thérapeutiques avec les données de la littérature ainsi que le calcul de plusieurs scores pré-thérapeutiques (Tokuashi, Tomita et SNIS) ont été réalisés.

Résultats

L’âge moyen des patients étudiés est de 65,4ans (±12,6). Douze pour cent (n=11) des patients appartenant aux groupes 2 et 3 selon Tokuashi bénéficient d’une chirurgie ou d’une vertébroplastie. 17 % (n=11) des patients appartenant aux groupes 1, 2 et 3 selon Tomita bénéficient d’un geste chirurgical. La radiothérapie est largement réalisée dans plus de 95 % des cas. Dans le groupe 3 du SNIS, un seul patient (20 %) bénéficie d’un traitement chirurgical contre 17 % (n=12) dans le groupe 2. Dans notre étude, selon Tokuashi, la survie atteint 37 % (n=16) dans le groupe 1 à 6 mois. À 1 an, la survie atteint 47 % (n=18) des cas du groupe 2 et 72 % (n=13) pour le groupe 3. Selon les groupes de Tomita, la survie des patients du groupe 4 est de 40 % (n=13) à 6 mois. À 1 an, la survie des patients du groupe 1 est de 63 % (n=15), 37 % (n=6) pour le groupe 2 et 54 % (n=15) pour le groupe 3.

Conclusion

Le traitement des métastases vertébrales doit être pondéré pour assurer une qualité de vie optimale au patient. Il est nécessaire de faire un diagnostic précoce et précis pour décider collégialement de la thérapeutique en RCP. En s’aidant des scores pré-thérapeutiques, dans notre étude, les indications chirurgicales devraient être beaucoup plus larges. La radiothérapie demeure incontournable et son efficacité est montrée dans notre étude mais l’association avec la chirurgie devrait, malgré tout, être privilégiée. La survie globale des patients de notre étude est superposable aux données de la littérature, mais il existe une différence significative lorsque celle-ci est rapportée aux différents groupes selon Tokuashi et presque significative rapportée aux groupes selon Tomita. Malgré une indication au traitement chirurgical trop rare, les courbes de survie à 1 an et la présence ou l’apparition de symptômes neurologiques sont similaires aux données retrouvées dans la littérature.

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Vol 60 - N° 6

P. 323-324 - décembre 2014 Retour au numéro
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