Efficacité et tolérance de l’aprémilast, un inhibiteur oral de la phosphodiestérase 4, dans le psoriasis en plaques modéré à sévère : résultats d’une étude contrôlée, randomisée, de phase III - 24/11/14
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Résumé |
Introduction |
Une étude de phase II vs placebo a montré que l’aprémilast (APR) en prise orale de 20 mg (87 patients) ou 30 mg 2 fois par jour (88 patients) était efficace et bien toléré dans le psoriasis en plaques modéré à sévère. L’APR agit au niveau intracellulaire en inhibant la phosphodiestérase 4, ce qui augmente le taux d’AMPc qui module l’activité des cytokines pro- et anti-inflammatoires. Dans l’étude ESTEEM 1, l’efficacité et la tolérance de l’APR ont été évaluées chez un grand nombre de patients et sur une plus longue durée. Nous rapportons ici le profil de tolérance de l’APR sur 52 semaines.
Patients et méthodes |
Les patients ayant un psoriasis en plaques modéré à sévère (PASI ≥ 12, surface cutanée (SC) ≥ 10 %, sPGA ≥ 3) ont été randomisés (1:2) entre placebo (PBO) et APR 30 mg 2/jour (APR30). À S16, les patients sous PBO ont reçu APR30. À S32, les patients qui ont atteint un PASI-75 ont été re-randomisés (1:1, en aveugle) entre APR30 et PBO. En cas de perte de la réponse PASI-75 les patients sous PBO recevaient à nouveau APR30.
Résultats |
Huit cent quatre patients ont été traités par APR30. En tenant compte de la période d’exposition à l’APR, cela correspond à 567,8 années-patient. Les effets indésirables (EI) les plus fréquents sous APR (≥ 5 %) ont été les diarrhées (18,7 %), les infections respiratoires des voies supérieures (17,8 %), les nausées (15,3 %), les rhinopharyngites (13,7 %), les céphalées (9,6 %) et les céphalées de tension (6,5 %). Leur intensité était majoritairement faible ou modérée. La fréquence des EI n’augmentait pas avec la durée d’exposition et aucun EI n’apparaissait de façon significative au cours de l’exposition prolongée à l’APR. Des EI sévères ont été observés chez 6 % des patients sans qu’aucun ne s’individualise particulièrement. Les arrêts de traitement liés aux EI étaient peu fréquents (7,3 %). Plus de la moitié des diarrhées et nausées est apparue sous APR dans les deux premières semaines ; elles étaient d’intensité faible à modéré et résolutives en moins d’un mois. Les arrêts de traitement liés aux diarrhées ou nausées ont été faibles durant la période contrôlée versus placebo (APR30 1,3 % et 1,8 %, respectivement ; placebo 0,4 % chacun). La fréquence des EI graves était de 4,2 % et aucun n’a été rapporté chez plus de 3 patients. Aucune réactivation tuberculeuse n’a été observée. Les modifications des paramètres biologiques ont été transitoires sans aucune tendance notable.
Discussion |
L’APR30 a montré un profil de tolérance satisfaisant pendant 52 semaines. Aucun nouveau signal de tolérance n’est apparu durant une exposition prolongée à l’APR30.
Conclusion |
Dans le traitement du psoriasis en plaques modéré à sévère, l’APR30 a été généralement bien toléré sur une période de 52 semaines.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Aprémilast, Inhibiteur de la phosphodiestérase 4, Psoriasis
Plan
Vol 141 - N° 12S
P. S292-S293 - décembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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