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Place du laser colorant pulsé dans la prise en charge des cicatrices postopératoires. Expérience du service de dermatologie au CHU de Fès - 24/11/14

Doi : 10.1016/j.annder.2014.09.247 
F.Z. Debbarh , H. Baybay, S. Gallouj, F.Z. Mernissi
 Dermatologie, CHU de Fès, Fès, Maroc 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le laser colorant pulsé (LCP) a prouvé son intérêt dans le traitement des cicatrices récentes. Le but de notre travail est d’étudier ĺapport du LCP dans le traitement des cicatrices postopératoires dans notre population.

Patients et méthodes

Une étude prospective était menée dans le service de dermatologie du CHU de Fès ; elle s’étalait sur 2ans avec recul de 1 an. Ont été inclus les patients présentant une cicatrice iatrogène, pris en charge par LCP immédiatement ou au bout de 1 mois au plus tard. Les chéloïdes et les cicatrices secondaires à une dermatose inflammatoire ont été exclues. Tous les malades avaient une consultation préalable à la séance de laser. Le principe utilisé était celui de la photocoagulation. L’amélioration a été jugée sur le score de Vancouver avant la séance et 1 mois après chaque séance.

Résultats

Trente-cinq cas ont été étudiés. L’âge moyen était 28ans, avec un sex-ratio H/F de 0,6. Soixante-cinq pour cent des malades étaient de phototype IV. Une seule séance était nécessaire pour 10 patients ; 2 séances pour 16 patients ; 3 séances pour 4 patients et 4 séances pour 5 patients. L’intervalle entre la réalisation de la cicatrice et la première séance de LCP était de 4jours dans 60 % des cas. Le score de Vancouver s’améliorait dans 68 % des cas (66 % lorsque la séance était réalisée dans les 4 premiers jours) ; il était stationnaire dans 17 % des cas ; 15 % des patients étaient perdus de vue. L’amélioration portait sur l’érythème dans 35 % des cas ; la souplesse dans 13 % des cas et la pigmentation dans 4 % des cas. Les effets secondaires étaient l’hypertrichose réversible dans un 1 cas. Aucun cas de dyschromie n’était noté.

Discussion

Le LCP est efficace sur les cicatrices érythémateuses persistantes, hypertrophiques inflammatoires, douloureuses, indurées ainsi que sur les télangiectasies péri-cicatricielles. Il agit sur la néovascularisation par destruction sélective des petits vaisseaux alimentant les fibroblastes de la cicatrice. Une étude récente a montré que la diminution de l’expression de TGF bêta dans les cicatrices entraîne une baisse de prolifération des fibroblastes et de dépôt de collagène. Les paramètres utilisés sont discutés ; une étude prospective comparant les paramètres purpuriques (1,5 ms) et non purpuriques (6 à 10 ms) avec la même fluence a montré de meilleurs résultats dans le groupe sans purpura ; la photo-coagulation étant plus efficace que la photo-thermolyse ; ce principe a été utilisé dans notre série. Le temps idéal pour démarrer le traitement n’est pas encore établi. Plus le traitement était débuté précocement chez nos malades, meilleur était le résultat. Aucun cas de dyschromie n’a été observé grâce au froid adapté au phototype de nos patients. L’hypertrichose secondaire est rapportée mais exceptionnelle et réversible.

Conclusion

Le LCP a permis une amélioration esthétique et fonctionnelle de la cicatrice et une amélioration de la qualité de vie chez notre population marocaine.

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Mots clés : Cicatrice, Laser colorant, Vancouver


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Vol 141 - N° 12S

P. S332-S333 - décembre 2014 Retour au numéro
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