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Prévalence et distribution génotypique des infections génitales à HPV oncogènes chez les transplantées du rein afro-caribéennes (Guadeloupe) - 24/11/14

Doi : 10.1016/j.annder.2014.09.482 
N. Cordel 1, , C. Hermann 2, J. Claudéon 3, Y. Turolien 3, K. Hue 3, B. Tressières 4, 5
1 Unité de dermatologie-médecine interne, CHU de Pointe-à-Pitre, Pointe-à-Pitre 
2 Unité de virologie-parasitologie, service de microbiologie, CHU de Pointe-à-Pitre, Pointe-à-Pitre 
3 Service de néphrologie, CHU de Pointe-à-Pitre, Pointe-à-Pitre 
4 CIC Antilles, Guyane 
5 Inserm/DGOS CIC 1424, Guadeloupe 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Chez les immunodéprimées, le risque accru d’infections génitales à HPV et de cancers HPV induits est largement documenté. Les génotypes impliqués en population caucasienne, sont les types 16 et 18, intégrés dans les vaccins anti-HPV. En population afro-caribéenne, plusieurs études de grande envergure montrent que ces 2 génotypes ne sont pas prédominants. Nous avons récemment montré que chez les transplantés du rein afro-caribéens la prévalence des cancers cutanés et extra cutanés était faible et principalement représentée par des cancers du col HPV induits. L’objectif de ce travail était d’étudier la prévalence et la distribution génotypique des infections génitales à HPV oncogènes au sein de la cohorte des transplantées rénales afro-caribéennes de Guadeloupe.

Patientes et méthodes

Les patientes noires afro-caribéennes, transplantées rénales adressées pour leur examen dermatologique annuel de suivi ont été consécutivement examinées et prélevées par le dermatologue référent (NC). Écouvillon et cytobrosse de la sphère oro-génitale, ont été réalisées après signature d’un formulaire de non-opposition. La détection et le génotypage HPV a été effectuée selon la technique inno-Lipa.

Résultats

Les résultats préliminaires concernant les 17 premières patientes sont les suivants.

Les patientes de phototype V-VI avaient un âge moyen de 54ans et étaient transplantées depuis 5,8ans en moyenne. Les prélèvements oro-pharyngés étaient négatifs. Les prélèvements génitaux retrouvaient la présence d’HPV oncogènes au niveau vulvaire dans 12/17 (71 %) cas, cervicovaginal et anal dans 10/17 (69 %) cas respectivement. Il s’agissait d’un HPV à haut risque oncogène dans la majorité des cas et à faible risque oncogène dans 4 prélèvements vulvaires et 3 prélèvements cervicovaginaux et anaux. Le type 18 n a été identifié sur aucun prélèvement, le type 16 sur 2 prélèvements. Les génotypes à haut risque oncogène les plus fréquents étaient les suivants : 52 (34 %), 33 (19 %), 53 (13 %), 69 (13 %), 68 (13 %), 66 (13 %). Ils étaient associés par 2 voire 3 chez 4 patientes.

Discussion

Cette étude constitue la première étude concernant les infections génitales à HPV oncogène en population transplantée afro-caribéenne. Les résultats préliminaires montrent une prévalence élevée de ces infections et corroborent l’hypothèse d’un profil de distribution génotypique différent aux Antilles par rapport à l’Europe du nord et aux États-Unis où prédominent les types 16 et 18.

Conclusion

Les conclusions définitives seront élaborées après obtention des résultats des prélèvements de l’ensemble de la cohorte actuellement en cours.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Distribution génotypique, Infections génitales, Transplantées


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Vol 141 - N° 12S

P. S443-S444 - décembre 2014 Retour au numéro
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  • Glossite à CMV et HSV mimant un carcinome à cellules fusiformes chez un transplanté
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  • Mise en place de l’auto-prélèvement vulvo-vaginal systématique dans le dépistage de l’infection à Chlamydia trachomatis dans un CDAG/CIDDIST
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