The authors report on a case of dynamic compression of the ulnar nerve in the wrist by a supernumerary hypothenar muscle in a twenty-six-year-old female patient. For eight months, she had been suffering from acroparesthesias in the territory of the ulnar nerve with pain upon effort irradiating into the forearm. The initial clinical examination was rather non-conclusive and the electromyogram found no anomaly. Faced with this dynamic symptomatology, a provisional ultrasonography was performed, revealing a picture of apparent muscular appearance, confirmed on the MRI. Surgical exploration also confirmed the presence of this muscle located between the ulnar artery at the front and the ulnar nerve, which it was pressing against, at the back. It was a supernumerary fascicle of the flexor digiti minimi brevis for which was performed a complete surgical removal. At three months from neurolysis of the ulnar nerve and removal of the muscle, the preoperative symptoms had completely disappeared. This observation reminds us of the primordial role that imaging plays in detecting ulnar nerve compression at the wrist. Although the precision of an MRI as regards the description of supernumerary muscle of the wrist is not discussed, this case emphasizes the interest of ultrasonography.

Les auteurs rapportent un cas de compression dynamique du nerf ulnaire au poignet par un muscle hypothénarien surnuméraire chez une patiente de 26ans. Elle présentait depuis huit mois des acroparesthésies dans le territoire du nerf ulnaire droit avec des douleurs à l’effort irradiant à l’avant-bras. L’examen clinique initial était peu contributif et l’électromyogramme ne montrait pas d’anomalie. Devant cette symptomatologie dynamique, une échographie a été réalisée de principe, révélant une image d’allure musculaire, confirmée à l’IRM. L’exploration chirurgicale a confirmé la présence de ce muscle situé entre l’artère ulnaire en avant et le nerf ulnaire en arrière, qu’il comprimait. Il s’agissait d’un faisceau surnuméraire du muscle court fléchisseur du cinquième doigt dont l’exérèse complète a été réalisée. À trois mois de la neurolyse du nerf ulnaire et de l’exérèse du muscle, la symptomatologie préopératoire avait complètement disparue. Cette observation rappelle le rôle primordial de l’imagerie dans les compressions du nerf ulnaire au poignet. Si la précision de l’IRM quant à la description de muscle surnuméraire au poignet n’est pas discutée, ce cas souligne l’intérêt de l’échographie.