Pseudarthroses itératives du radius ou de l’ulna: apport d’un transfert osseux vascularisé aux dépens du radius distal - 05/12/14
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Les pseudarthroses itératives de l’ulna ou du radius engagent le pronostic fonctionnel et posent des problèmes majeurs de prise en charge. Lorsque les traitements conventionnels échouent, en particuliers les greffes spongieuses ou cortico-spongieuses conventionnelles, les techniques proposées peuvent être lourdes et obliger à des transferts libres tels que la fibula vascularisée. Les auteurs rapportent une technique de transfert osseux aux dépens du radius distal, vascularisé par une branche de l’artère interosseuse, qui répond de façon peu agressive à des situations cliniques chroniques et complexes. Le lambeau est levé au niveau de la face dorsale de l’épiphyse radiale, dans la continuité de la branche perforante proximale de l’artère interosseuse antérieure. La membrane interosseuse est ouverte, ce qui libère le pédicule. La vascularisation est antérograde. Le couple os et pédicule sont levés de distal à proximal, et le fragment osseux retourné jusqu’à la perte de substance osseuse. Pour les tous premiers cas cliniques, la consolidation fut rapidement acquise, en pratiquement 3 mois, sans séquelles fonctionnelles surajoutées. Cette technique a de nombreux avantages: elle peut être réalisée sous ALR, elle apporte un tissu biologiquement vivant, il est possible potentiellement de lever des lambeaux composites, en particulier os+peau, elle ne sacrifie pas d’axe majeur, enfin, elle est fiable et techniquement aisée. En revanche, la taille du greffon ne permet pas de répondre aux pertes de substance osseuse segmentaires, le risque de fracture au niveau du site donneur existe, enfin, la cicatrice d’intervention est longue (reliant le site donneur au site receveur) et visible. En conclusion, ce greffon radial pédiculé sur l’IOA résout astucieusement et sans difficultés majeures le problème difficile des pseudarthroses du radius ou de l’ulna, sans les inconvénients d’une fibula vascularisée. Au vu des premiers résultats, les auteurs se demandent si ce greffon ne pourrait pas, dans ces situations, être proposé de première intention.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Pseudarthrose, Greffe osseuse, Vascularisée
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Vol 33 - N° 6
P. 425-426 - décembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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