Prévention de la maladie rénale chronique en France : intérêt, faisabilité et difficultés - 05/12/14
Résumé |
La maladie rénale chronique affecte 10 à 14 % des populations occidentales et s’accompagne d’un risque accru de mortalité. Le traitement des patients atteignant le stade d’insuffisance rénale terminale est financièrement et socialement coûteux et nécessite un effort médical conséquent. Alors que le nombre de néphrologues par habitant en France semble conservé au fil du temps, l’augmentation de la prévalence de l’insuffisance rénale terminale et la prise en charge précoce de la maladie rénale chronique entraînent une augmentation de la charge de travail. En vue de réduire les conséquences de la maladie rénale chronique au niveau individuel et de la société, des actions de prévention primaire (suppression des facteurs de risque), secondaire (prise en charge précoce des patients) ou tertiaire (traitement optimal des invalidités fonctionnelles liées à la maladie) semblent pertinentes. Dans certains cas, la mise en place de ces actions permettrait de rapprocher les pratiques médicales actuelles des recommandations ou de permettre, avec un rapport coût-efficacité acceptable, de prévenir des cas d’insuffisance rénale terminale. De nouvelles approches pourraient cependant être nécessaires pour mieux contrôler la maladie et dépasser certaines limitations comme la résistance aux traitements.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Chronic kidney disease concerns 10 to 14 % of Western populations, and these people are at increased risk of mortality. Treating those patients who reach end-stage renal disease is socially and financially costly and requires considerable medical efforts. While the number of nephrologists per inhabitant in France seems to be preserved over time, the increasing prevalence of end-stage renal disease and improvement in early referral of chronic kidney disease patients results in increased workload for renal physicians. In order to reduce the consequences of chronic kidney disease at both, individual and societal levels, promoting primary prevention (elimination of risk factors), secondary prevention (early management of patients) or tertiary prevention (optimal treatment of functional disabilities related to chronic kidney disease) seems relevant. Some of these actions could narrow the gap between current medical practices and recommendations or prevent new end-stage renal disease cases with an acceptable cost-effectiveness ratio. New approaches might be necessary to better control the disease and overcome current limitations such as resistance to treatments.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Insuffisance rénale, Maladie rénale, Prévention, Santé publique
Keywords : Chronic kidney disease, Prevention, Public health, Renal insufficiency
Plan
Vol 10 - N° 7
P. 492-499 - décembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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