Les images radiologiques en lâcher de ballon font craindre en premier les métastases pulmonaires. Elles posent de délicats problèmes de diagnostic C’est un élément pronostique péjoratif. Nous rapportons une étude rétrospective concernant 50 malades hospitalisés pour un lâcher de ballon, de janvier 2011 au juillet 2014. Il s’agit de 28 hommes et 22 femmes, la moyenne d’âge est de 55ans (22–70). Dans les antécédents un néoplasie est notée dans 17 cas. La symptomatologie est dominée par l’altération de l’état général dans 70 % des cas, la douleur thoracique et la dyspnée dans 52 % des cas. L’imagerie thoracique objective des images en lâcher de ballons bilatéraux dans 41 cas, et unilatérales dans 9 cas. Le diagnostic étiologique est attribué par : biopsies bronchiques de lésions d’allure secondaires dans 20 cas (40 %), ponction biopsie transthoracique dans 12 cas, biopsie ganglionnaire dans 4 cas, thoracotomie et ponction biopsie pleurale dans un seul cas chacun et sérologie hydatique dans 2 cas. L’étiologie est maligne dans 90 % des cas, dominée par le cancer du poumon dans 10 cas. L’hydatidose pulmonaire multiple est retrouvée dans 3 cas, la tuberculose et sarcoïdose thoracique dans 1 cas pour chacun. Le traitement est en fonction de l’étiologie. L’évolution était bonne dans les 5 cas où l’étiologie était bénigne. À travers cette étude nous soulignons la difficulté diagnostique, la prédominance de l’origine maligne et le pronostic péjoratif.