P138: Effets à court terme de la remise à l’exercice et de la restriction calorique sur le statut inflammatoire et l’index de résistance à l’insuline chez le sujet obèse - 24/12/14
Résumé |
Introduction et but de l’étude |
Chez les sujets obèses, l’entraînement en endurance conduirait à une diminution du statut inflammatoire conjointement à une amélioration de la sensibilité à l’insuline alors que les exercices sur de courtes durées conduiraient plutôt à une augmentation des marqueurs de l’inflammation. L’objectif de notre travail est d’étudier, sur des sujets obèses inactifs, les effets à court terme d’un programme de 5 jours associant exercice et restriction calorique sur l’inflammation et la résistance à l’insuline.
Matériel et méthodes |
Treize femmes obèses, ayant un niveau d’activité physique bas, ont reçu durant cette période des apports alimentaires correspondant à ceux nécessaires pour assurer leur métabolisme de repos et ont réalisés deux exercices physiques, un long de 80min et un court de 40min (à J2 et J4). Tous les matins à jeun, les concentrations plasmatiques de marqueurs de l’inflammation (CRP, IL-6, TNF-α, acide urique), l’index de résistance à l’insuline (HOMA2-IR) et les douleurs musculaires post-exercice ont été évalués.
Résultats et Analyse statistique |
Entre le début et la fin du programme, seules les concentrations plasmatiques de la CRP et la valeur de l’HOMA2-IR ont été significativement abaissées (respectivement 9,3±1,5 vs 7,1±1,6 p =0,02 et 1,8±0,2 vs 1,2±0,3 p=0,01). Quel que soit sa durée, l’exercice conduit à une augmentation des concentrations d’IL-6 et à une diminution des concentrations de TNF-α (p<0,05). Au cours de l’exercice, les modifications de concentrations de TNF-α et d’IL-6 sont corrélées aux modifications de l’HOMA2-IR. D’autre part, les douleurs musculaires (DOMS) étaient supérieures après l’exercice long comparé à l’exercice court (4,8±1,2 vs 3,2±1,0 p =0,01) et corrélées aux modifications de concentrations d’IL-6, de TNF-α et de la CRP.
Conclusion |
Notre étude montre donc qu’une restriction calorique sur une période courte de 5 jours associée à de l’exercice peut conduire à une amélioration, au moins à court terme, du statut inflammatoire et de la résistance à l’insuline sans être à l’origine ni d’effets pro-inflammatoires ni à l’apparition de douleurs musculaires à la fin de la séquence.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 28 - N° S1
P. S140 - décembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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