P158: Impact du déficit en vitamine D sur le métabolisme glucidique chez une population d’obèses tunisiens - 24/12/14
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Résumé |
Introduction et but de l’étude |
Introduction: Les dernières décennies ont permis de mieux comprendre l’implication de la vitamine D dans le métabolisme glucidique.
Des incertitudes demeurent dans l’obésité en raison de ses effets intrinsèques sur la vitamine D et la tolérance au glucose.
Objectifs |
Évaluer la relation entre la vitamine D et les anomalies du métabolisme glucidique chez les personnes souffrant d’obésité non connues diabétiques.
Matériel et méthodes |
Méthodes : dans l’unité d’obésité de l’institut national de nutrition de Tunis, 100 patients obèses dont la moyenne d’âge est de 39,51±13,42 ans et le BMI moyen est de 39,48±6,41kg/m2 ont bénéficié d’une glycémie à jeûn, d’une HGPO et d’un bilan lipidique. Le statut en vitamine D a été évalué par le dosage de 25 (OH) D qui a été réalisé par dosage immunora-diologique sur sur les analyseurs AIA de TOSOH.
La carence en 25 (OH)D est définie par un seuil < 10ng/ml et l’insuffisance en 25(OH)D est définie par un seuil < 30ng / ml.
Résultats et Analyse statistique |
Résultats : La fréquence de la carence et/ou de l’insuffisance en vitamine D était de 98,2 %. Une hyperglycémie modérée à jeûn (HMJ) et/ou une intolérance au glucose (IGT) a été trouvé dans 34 % des cas, et un diabète de type 2 (DT2) a été trouvé dans 5 % des cas. Pour les patients avec une tolérance normale au glucose, leurs taux moyen en vit D est de 1 1,77ng/ml, pour ceux avec un pré-diabète (hyperglycémie modérée à jeûn HMJ et/ou intolérance au glucose IGT), leurs taux moyens en vit D est de : 12,22ng/ml et pour les patients avec un diabète, leurs moyennes en vitamine D étaient de 11,5ng/ml. Nous n’avons trouvé aucune association entre les taux de vitamine D et le profil glucidique, de même, l’insulinémie à jeûn et les indices de HOMA-IR et HOMA-(3 ne sont pas liés avec le taux de vitamine D. Nous n’avons pas trouvé de relation significative entre les paramètres lipidiques (cholesterol total, triglycérides, HDL, LDL cholesterol et non-HDL cholesterol) et le taux de vitamine D.
Conclusion |
Compte tenu de l’effet inhérent de l’obésité sur la vitamine D et l’homéostasie du glucose, les données actuelles qui suggèrent un rôle potentiel indépendant de la vitamine D dans la régulation du métabolisme du glucose chez les patients obèses jusque-là inconnus pour avoir des anomalies du métabolisme du glucose doivent nécessiter d’autres études contrôlées randomisées.
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Vol 28 - N° S1
P. S150-S151 - décembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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