S'abonner

P309: Impact des lipides laitiers et du ratio n-6/n-3 des lipides alimentaires maternels sur la composition en acides gras du cortex préfrontal chez le nouveau-né et la souris à l’âge adulte - 24/12/14

Doi : 10.1016/S0985-0562(14)70951-3 
C. Joffre 1, A.-L. Dinel 1, A. Aubert 1, P. Le Ruyet 2, S. Layé 1
1 NutriNeuro, INRA – Université de Bordeaux, Bordeaux 
2 Nutrition Recherche et Développement, Lactalis, Retiers, France 

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

pages 2
Iconographies 0
Vidéos 0
Autres 0

Résumé

Introduction et but de l’étude

L’alimentation maternelle au cours de la période périnatale joue un rôle essentiel dans la croissance et le développement cérébral des descendants. L’incorporation adéquate d’acide docosahexaénoique (DHA) dans le cerveau est un véritable challenge en nutrition périnatale car le DHA pourrait limiter les processus neuroinflammatoires et atténuer les déficits cognitifs observés à l’âge adulte.

L’objectif de l’étude est d’évaluer l’effet de régimes maternels différant par la qualité des lipides, le ratio n-6/n-3 et par l’apport en DHA sur l’incorporation de DHA dans le cortex préfrontal des petits 14 jours après la naissance (P14) et à l’âge adulte (P90).

Matériel et méthodes

Des souris CD 1 gestantes ont été nourries dès le premier jour de gestation avec un régime équilibré contenant des lipides laitiers supplémenté (MGLA DHA/ARA) ou non (MGLA) en DHA (0,2 %) et en acide arachidonique (ARA) (0,5 %). Par comparaison, des souris gestantes ont reçu un régime végétal équilibré supplémenté (VEG DHA/ARA) ou non (VEG) en DHA (0,2 %) et en ARA (0,5 %). De plus, un groupe de souris gestantes a reçu un régime végétale carencé en n-3 (CAR). Les descendants ont été nourris avec les mêmes régimes que leur mère jusqu’à l’âge adulte.

Résultats et Analyse statistique

À P14, le DHA représente 5–14 % des acides gras totaux et l’ARA 12,5–14,5 % conduisant à un ratio n-6/n-3 entre 1,2 et 1,8. À P90, le DHA est présent en plus grande quantité qu’à P14 (8–17,5 %) alors que la teneur en ARA est moins élevée (9–10 %) conduisant à un ratio n-6/n-3 plus faible (0,7–0,9). Ces compositions varient en fonction des régimes maternels.

À P14, la déficience en n-3 entraine une diminution significative du taux de DHA (de 11,0 à 4,8 %) compensée par une forte augmentation du taux de 22:5 n-6 (DPAn6) (de 2,6 à 5,9 %) et dans une moindre mesure du taux d’ARA (de 13,2 à 14,3 %) par rapport au groupe VEG. À l’inverse, l’ajout de DHA+ARA au groupe VEG permet d’augmenter le taux de DHA (de 11,0 à 12,7 %) et de diminuer le taux de DPAn6 (de 2,6 à 1,7 %). L’apport en lipides laitiers induit également une augmentation du DHA (de 11,0 à 13,0 %) et une diminution du DPAn6 (de 2,6 à 1,4 %), ainsi qu’une diminution d’ARA (de 13,2 à 12,4 %) par rapport au groupe VEG. L’ajout de DHA+ARA dans le régime MGLA entraine une diminution du DPAn6 (de 1,4 à 1,0 %) par rapport au groupe MGLA.

À P90, la déficience en n-3 et l’apport en lipides laitiers ont le même effet qu’à P14. L’ajout de DHA+ARA au régime VEG ne permet pas d’augmenter davantage le taux de DHA mais diminue celui en DPAn6 (de 1,5 à 1,0 %). Par contre l’ajout de DHA+ARA au régime MGLA permet d’augmenter le taux de DHA (de 16,4 à 17,3 %) et de diminuer le taux d’ARA (de 9,3 à 8,9 %) par rapport au groupe MGLA.

Conclusion

L’apport en lipides laitiers favorise l’incorporation d’AGPI n-3 à longue chaine, précurseurs de métabolites antiinflammatoires au détriment d’AGPI n-6 à longue chaine, précurseurs de métabolites pro-inflammatoires dans le cortex préfrontal chez le nouveau-né et à l’âge adulte.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan

Plan indisponible

© 2014  Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 28 - N° S1

P. S232-S233 - décembre 2014 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • P308: Nutrition parentérale pédiatrique : évaluations des pratiques professionnelles au Groupement Hospitalier Est de Lyon
  • C. Molina, T. Quessada, F. Valla, G. Aulagner
| Article suivant Article suivant
  • P310: Étude du comportement alimentaire des enfants ayant un syndrome de Silver-Russell
  • J. Aroulandom, S. Kao-Tchangai, N. Peretti, P. Tounian, I. Netchine, S. Niklaus, B. Dubern

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.

Déjà abonné à cette revue ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.