Le canalogramme résultant du vidéo Head Impulse Test (VHIT), peut-il être évocateur d’une presbyvestibulie ? (pré-étude) - 17/01/15
Résumé |
Corps de l’abstract |
La presbyvestibulie est définie comme étant la conséquence d’un vieillissement des fonctions vestibulaires. Cette affection neurosensorielle peut entraîner des troubles de l’équilibre, voire une majoration du risque de chute chez la personne âgée [1 , 2 ]. À ce jour, la littérature ne présente que peu d’études centrées sur cette affection spécifique. Cependant, la majorité d’entres elles s’accorde à admettre que l’atteinte des fonctions vestibulaires concerne avant tout le contingent des cellules sensorielles vestibulaires répondant aux hautes fréquences de stimulation (cellules phasiques des crêtes ampullaires) [1 , 3 ]. A contrario, l’atteinte des cellules répondant aux basses fréquences n’apparaît que très tardivement, voire jamais [3 ]. Le Vidéo Head Impulse Test (VHIT) est un examen instrumental couramment utilisé dans l’exploration vestibulaire canalaire aux hautes fréquences (4Hz–5Hz) Nous posons l’hypothèse qu’il existe un pattern de canalogramme évocateur d’une presbyvestibulie, fonction de l’activité et de l’âge du sujet. Nous retenons 2 populations distinctes composées, pour la première de 50 patients (âgés de 55 à 90ans) adressés en rééducation vestibulaire pour troubles de l’équilibre (groupe test). Et pour la seconde, de 50 sujets sains (âgés de 55 à 90ans) constituant le groupe contrôle. Nous proposons de comparer avant tout traitement :
– les valeurs des gains obtenus, aux examens du VHIT sur les 6 canaux semi-circulaires ;
– les scores obtenus au Dizziness Handicap Inventory ;
– les scores obtenus au questionnaire de qualité de vie MOS-SF 36.
Nous pensons pouvoir constater :
– une différence statistiquement significative dans la comparaison des gains obtenus aux VHIT au sein de nos 2 populations ;
– une corrélation entre les gains résultant du VHIT et les scores obtenus à nos questionnaires d’évaluation (VHIT/DHI et VHIT/MOS-SF 36). Il serait judicieux de suivre nos populations à plus ou moins long terme afin de réaliser une étude longitudinale. Le risque de chute dans notre population pourrait en effet être objectivé par l’observation de la diminution au cours du temps des gains au VHIT.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 15 - N° 158
P. 49 - février 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?