La neuro-imagerie après traumatisme crânien léger : mise au point et recommandations pratiques - 22/02/08
D. Plantier [1],
E. Bussy [2],
A. Rimbot [3],
P. Maszelin [2],
H. Tournebise [1]
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Objectifs |
Préciser l'apport de chaque technique d'imagerie neuroradiologique et de médecine nucléaire après traumatisme crânien léger. Analyser la physiopathologie des lésions. Actualiser les indications d'imagerie dans la prise en charge à court et à long terme. Définir des recommandations pratiques.
Matériel et méthode |
Consultation des bases de données internationales pour chaque modalité de neuro-imagerie avec lecture critique des articles les plus pertinents (PubMed, cliquez ici).
Résultats et discussion |
Les radiographies simples du crâne ne sont plus utiles après traumatisme crânien. Le scanner cranio-facial (fenêtres osseuses) et cérébral (fenêtres parenchymateuses) est l'outil diagnostique le plus pertinent en phase aiguë car facilement accessible. L'IRM cérébrale est de disponibilité plus limitée en urgence mais possible dans certains centres. Elle est l'examen de choix dans les premières semaines ou tout au plus le premier mois après un traumatisme crânien léger mais peut être normale. Compte tenu des limites de l'imagerie morphologique, l'imagerie fonctionnelle par TEMP, IRMf, TEP est nécessaire et apporte des éléments de preuve d'un dommage axonal diffus ou d'une atrophie cérébrale. Elle se heurte à la problématique de la disponibilité des imageurs. La TEMP reste la plus accessible. La spectroIRM est prometteuse. L'évaluation neuropsychologique et la prise en charge multidisciplinaire de ces patients par une équipe habituée à la prise en charge des traumatisés crâniens est indispensable et ne peut se substituer à l'évaluation de la neuro-imagerie.
Neuroradiological investigations in mild brain injuries. State of the art and practical recommendations. |
Objectives |
Rev Stomatol Chir Maxillofac 2006;107:218-232.
To clarify the contribution of each technique of neuroradiological and nuclear medicine investigations after mild brain injuries. To analyze the pathophysiological mechanisms of the lesions. To update indications for imaging techniques in the short or long term management. To define the practical recommendations.
Method |
The international databases were consulted for each neuroradiological technique; the most valuable articles were retained for study (PubMed, cliquez ici).
Results and discussion |
Standard skull X-rays are obsolete. Craniofacial (bony windows) and brain CT-scan (parenchymal windows) is the most efficient diagnosis tool in the acute phase because of its accessibility. Brain MRI is less accessible in the emergency setting but is feasible in some centers. It is the best choice in the first weeks following mild brain injury but may be normal. Taking into account the limitations of morphological imaging, functional imaging techniques (SPECT, fMRI, PET-scan) are necessary as they may show axonal damage or brain atrophy. There is however the problem of availability. SPECT is the most accessible. Spectro-MRI is promising. In spite of progress in neuroradiological investigation methods, the neuropsychological evaluation and multi-disciplinary treatment of these patients by a skilled team remains of utmost importance.
Mots clés :
Traumatisme crânien
,
Scanner
,
IRM
,
Tomographie par émission de positron
,
SPECT
Keywords: Brain injury , Tomography scanners , X-Ray computed , Magnetic resonance imaging , Positron emission tomography , Single photon emission computed tomography
Plan
© 2006 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 107 - N° 4
P. 218-232 - septembre 2006 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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