Lever la tolérance immunitaire en cancérologie - 05/02/15
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Résumé |
La découverte et la compréhension des interactions cellulaires complexes qui régissent le système immunitaire ont contribué à l’activation pharmacologique de l’immunité anti-tumorale. L’activité des cellules effectrices du système immunitaire, telles que les cellules T et NK, est régulée par un large éventail de récepteurs/ligands activateurs et inhibiteurs. Les médicaments qui ciblent ces récepteurs ou ligands peuvent moduler la réponse immunitaire en exerçant des effets antagonistes ou agonistes. Ces dix dernières années, plusieurs immunomodulateurs ont démontré une efficacité clinique, et trois d’entre eux ont déjà été approuvés pour une utilisation en cancérologie. Le développement de ces approches d’immunothérapie a présenté des défis uniques en matière de sécurité et d’efficacité, nécessitant de revoir les critères d’évaluation de la réponse clinique et la mise en place de guidelines destinés à aider l’oncologue à gérer correctement le traitement du fait des toxicités inflammatoires. L’introduction de ces immunothérapies est une révolution en oncologie. Cependant des efforts supplémentaires en termes d’optimisation de l’administration du traitement et d’identification de biomarqueurs sont nécessaires. L’identification de l’immunodynamie des différents immunomodulateurs, permettra une meilleure compréhension des mécanismes anti-tumoraux mais aussi inflammatoires et donnera certainement l’occasion d’établir des combinaisons thérapeutiques efficaces sans potentialiser les effets secondaires inflammatoires.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
The discovery and understanding of complex cellular interactions that govern the immune system contributed to the pharmacological targeting of anti-tumor immunity. The activity of immune effector cells, such as NK and T-cells, is regulated by a wide range of activating and inhibiting receptors or ligands. Drugs that target these receptors or ligands can modulate the immune response by exerting antagonistic or agonistic effects. Over the past decade, several immunomodulators have demonstrated clinical effectiveness, and three of them have already been approved for use in oncology. The development of these immunotherapy approaches presented unique challenges for safety and efficacy, requiring revising clinical response criteria and the establishment of guidelines to help oncologists to manage properly inflammatory toxicities. The introduction of these immunotherapies is a revolution in oncology. However, additional efforts in terms of optimizing treatment administration and identification of biomarkers are needed. Identifying the immunodynamics of various immunomodulators should allow a better understanding of anti-tumor and inflammatory mechanisms, and certainly give the opportunity to develop effective therapeutic combinations without potentiating adverse events.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Microenvironnement tumoral, Cancer, PD-1, PD-L1, CTLA-4, Immunité
Keywords : Tumor microenvironment, Cancer, PD-1, PD-L1, CTLA-4, Immunity, Immune checkpoints
Plan
Vol 102 - N° 1
P. 34-52 - janvier 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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