Intensité et rééducation motrice dans la parésie spastique - 14/02/15
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Résumé |
La restauration de la commande motrice dans la parésie spastique suppose une action double de stimulation et d’orientation de la plasticité du système nerveux central. À côté d’interventions pharmacologiques, cellulaires ou de stimulation électrique qui ne peuvent souvent que faciliter la plasticité sans la diriger précisément, les deux événements ou interventions qui semblent les plus à même d’opérer cette double tâche de stimulation et de guidage de la plasticité sont la lésion cérébrale elle-même (« plasticité post-lésionnelle », qui désigne l’ensemble des mécanismes, se mettant en place naturellement dès les premières heures post-lésionnelles, favorisant la récupération spontanée d’une fonction) et la modification du comportement (« plasticité liée au comportement »). La littérature récente fait apparaître que l’intensité du travail physique visant la stimulation neuronale ou des réseaux neuronaux est une condition requise pour optimiser la plasticité liée au comportement. S’agissant du travail du mouvement, l’intensité peut être obtenue et augmentée en combinant deux éléments principaux, la difficulté à effectuer un mouvement donné et le nombre de répétitions ou la durée quotidienne pendant laquelle ce mouvement difficile est travaillé. Plusieurs travaux récents offrent des perspectives prometteuses, notamment grâce à l’arrivée de technologies telles que la robotique ou de concepts tels que les contrats d’autorééducation guidée.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Neurorestoration of motor command in spastic paresis requires a double action of stimulation and guidance of central nervous system plasticity. Beyond drug therapies, electrical stimulation and cell therapies, which may stimulate plasticity without precisely guiding it, two interventions seem capable of driving plasticity with a double stimulation and guidance component: the lesion itself (lesion-induced plasticity) and durable behavior modifications (behavior-induced plasticity). Modern literature makes it clear that the intensity of the neuronal and physical training is a primary condition to foster behavior-induced plasticity. When it comes to working on movement, intensity can be achieved by the combination of two key components, one is the difficulty of the trained movement, the other is the number of repetitions or the daily duration of the practice. A number of recent studies shed light on promising recovery prospects, particularly using the emergence of new technologies such as robot-assisted therapy and concepts such as guided self-rehabilitation contracts.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Accident vasculaire cérébral, Hémiparésie, Plasticité cérébrale, Intensité, Rééducation
Keywords : Stroke, Hemiparesis, Brain plasticity, Intensity, Reeducation
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Vol 171 - N° 2
P. 130-140 - février 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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