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Devenir des patients reçus en consultation de souffrance psychologique au travail au CHU de Reims en 2012 - 14/02/15

Becoming of patients who consulted for distress at work in the university hospital of Reims in 2012

Doi : 10.1016/j.admp.2014.07.056 
S. Michelet a, F.-X. Lesage a, b,
a Service de pathologie professionnelle, CHU de Reims, Reims, France 
b Laboratoire de psychologie C2S EA6291, université de Reims Champagne-Ardenne, Reims, France 

Auteur correspondant. UF de pathologie professionnelle et santé au travail, hôpital Sébastopol, 48, rue de Sébastopol, 51100 Reims, France.

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Résumé

La souffrance psychologique au travail est devenue un motif fréquent de consultation au sein des services de pathologie professionnelle. Elle représenterait près de 30 % des motifs de consultations. Le but de cette étude est d’évaluer l’impact médical et social de cette souffrance mentale au travail et de dégager des facteurs d’évolution péjorative ou favorable.

Méthode

Il s’agit d’une étude téléphonique rétrospective descriptive réalisée en 2013 chez les patients ayant consulté entre le 1er janvier et le 31 décembre 2012 en souffrance au travail au CHU de Reims. Les patients ont été interrogé sur leur devenir médical (durée de l’arrêt maladie, suivi spécialisé, etc.) et socioprofessionnel (perte d’emploi, durée du chômage, etc.).

Résultats

Cent un patients ont été inclus. La durée moyenne des arrêts maladies était de 7 mois, et la prise en charge thérapeutique avait duré 1 an en moyenne. Un patient sur deux était maintenu dans l’emploi, mais avec de fortes disparités en fonction du régime. La moitié des sujets ayant perdu leur emploi avaient retrouvé un emploi au moment de l’étude, avec une durée de chômage moyenne de 4,5 mois. Les pertes de revenus liées à cette souffrance au travail étaient estimées à 25 % des revenus antérieurs.

Conclusions

Le coût médical direct et socioprofessionnel des situations de souffrance au travail est important et ce d’autant plus que cela concerne un nombre important de salariés. Cette étude apporte de nouveaux éléments sur les conséquences directes pour les patients consultant dans une unité de souffrance au travail.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Distress at work has become one of the most frequent reasons for patients to consult an occupational diseases department. The aim of this study was to evaluate the medical and social impact of distress at work and point out evolution factors whether favourable or not.

Method

A retrospective descriptive phone survey was carried out in 2013 among patients who visited the occupational diseases department of the university hospital of Reims in 2012 for distress at work. They were interviewed about their medical becoming (duration of sick leave, follow-up, etc.) and their occupational becoming (loss of the job, duration of unemployment, etc.).

Results

One hundred and one patients were included. The average duration of sick leave was 7months, and the average duration of therapeutic management was 1year. Half of the patients did not lose their job, but there were important differences according to the social scheme (general scheme or public service). Half of the workers who had lost their job had found another one at the time of this study. The average duration of unemployment was 4.5months. The loss of income was 25% of the previous income.

Conclusion

The cost (medical, social, and occupational) of distress at work is important. Moreover, this problem is frequent. This study provides new knowledge concerning the becoming of patients who visit a specialised medical department for distress at work.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Souffrance au travail, Coût médical, Médecine du travail

Keywords : Distress at work, Medical cost, Occupational health


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Vol 76 - N° 1

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