Acrosyndromes et toxiques - 20/02/15
Résumé |
Les toxiques, qu’il s’agisse de médicaments, de drogues ou de substances d’utilisation professionnelle peuvent être responsables d’un acrosyndrome. Le symptôme le plus fréquent est un phénomène de Raynaud avec phases ischémiques mais il peut aussi s’agir d’un œdème des mains avec ou sans érythème.
Un phénomène de Raynaud peut être provoqué par les dérivés de l’ergot de seigle (LSD, dihyhroergotamine, bromocriptine), certaines chimiothérapies (bléomycine seule ou associée au cisplatine ou à la vinblastine), des vasoconstricteurs (bêtabloquants, clonidine, décongestionnants ORL, triptans), des drogues (tabac, cannabis, amphétamines, ecstasy et cocaïne) ou des substances à usage professionnel comme le chlorure de polyvinyle, les solvants et l’arsenic. D’autres substances peuvent provoquer un œdème des extrémités avec érythème (inhibiteurs calciques, anti-angiogéniques, 5 fluorouracile, champignons vénéneux) ou sans érythème (Puffy Hands Syndrome).
En cas d’acrosyndrome, a fortiori récent ou s’étant récemment aggravé, l’hypothèse d’une étiologie toxique doit être évoquée.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Acrosyndrome, Toxiques
Plan
Vol 40 - N° 2
P. 74 - mars 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.