Complications neurologiques de la drépanocytose - 13/03/15
, Adjaratou Dieynaba Sow, Anna Modji Basse, Ngor Side Diagne, Lala Bouna Seck, Mouhamed Lemine Sami, Mouhamadou Mansour NdiayeRésumé |
Introduction |
La drépanocytose est un problème de santé publique au Sénégal avec une prévalence de l’hémoglobine S estimée à 10 %.
Objectifs |
L’objectif de ce travail était d’étudier les complications neurologiques de la drépanocytose dans une cohorte d’enfants sénégalais.
Méthodes |
L’étude a eu pour cadre l’hôpital d’Enfants Albert Royer de Dakar. Il s’agit d’une étude rétrospective sur des dossiers d’enfants drépanocytaires âgés de moins de 16ans, suivis régulièrement entre mai 2005 et juillet 2014.
Résultats |
Soixante et onze enfants drépanocytaires ont été colligés, leur âge moyen était de 80,5mois avec des extrêmes de 6mois et 192mois. Il y’avait une prédominance masculine (52,1 %). Les pathologies dominantes étaient l’accident vasculaire cérébral ischémique (45,1 %), l’épilepsie (28,2 %) et l’encéphalopathie (16,9 %). La majorité des patients étaient homozygotes SS (95,8 %).
Discussion |
La drépanocytose tend à devenir une cause majeure de troubles neurologiques, devant les carrdiopathies rhumatismales en recul du fait d’une meilleure prise en charge des angines fréquentes à cet âge.
Conclusion |
La prévention des complications neurologiques chez l’enfant drépanocytaire nécessite une surveillance clinique et écho-doppler trans-crânien associée à un programme transfusionnel bien conduit.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Accident vasculaire cérébral, Drépanocytose, Sénégal
Plan
Vol 171 - N° S1
P. A130 - avril 2015 Retour au numéro
Article précédent
- Les malformations cérébrales chez l’enfant
- Mohammed Younes Houmada, Siham Bennouna, Mustapha Maaroufi, Meriem Boubbou, Siham Tizniti
- Lupus discoïde et calcifications des noyaux gris centraux : à propos de 2 cas
- William Boisseau, Laure Bottin, Camille Frances, Sonia Alamowitch
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?