Profil épidémiologique et étiologique des méningo-encéphalites infectieuses observées dans le service de neurologie du CHU de Cocody (Abidjan) - 13/03/15
Résumé |
Introduction |
Les méningo-encéphalites sont des affections graves qui surviennent surtout lors d’une immunodépression par le VIH et posent des problèmes de diagnostic étiologique.
Objectifs |
Décrire le profil épidémiologique et étiologique des patients hospitalisés pour méningo-encéphalites chez des patients immunocompétents et porteurs du VIH.
Méthodes |
Nous avons mené une étude rétrospective, descriptive sur une année (janvier à décembre 2013) dans le service de neurologie du CHU de Cocody (Abidjan) pour une méningo encéphalite fébrile a été retenu sur la base d’un faisceau d’arguments cliniques (syndromes méningé et encéphalitique), paracliniques (analyse du LCR et tomodensitométrie crânio-encéphalique) quelque soit le résultat de la sérologie VIH.
Résultats |
Cent quatre-vingt-neuf cas de méningo-encéphalites ont été diagnostiqué sur 735 patients hospitalisés soit une prévalence de 25,7 %. Deux pateints sur trois étaient VIH positifs (69,8 %) dont 35,9 % dépisté en hospitalisation, contre 30,7 % de patients immunocompétents. L’âge moyen était de 40,5ans. Aucune étiologie n’a été retenue chez 44,8 % de patients VIH négatif contre 16,8 % de patients VIH positif. Les principales étiologies chez les immunodéprimés étaient la toxoplasmose cérébrale (54,5 %), et la tuberculose neuro-méningée (20 %).
Discussion |
Les méningoencéphalites sont fréquentes. Elle touche essentiellement l’adulte jeune, séropositif dans 70 % des cas avec une séroignorance importante (40 %). L’insuffisance et les difficultés d’exploration expliquent en partie le pourcentage élevé d’étiologie indéterminée (44,8 %). Malgré les recommandations de chimioprophylaxie, la toxoplasmose reste la principale infection opportuniste responsable de méningoencéphalites en Côte d’Ivoire.
Conclusion |
Les méningo-encéphalites infectieuses sont des affections du sujet jeune, essentiellement rencontrées chez les immunodéprimés au VIH, pour lesquelles de nombreuses inconnues demeurent sur le plan étiologique.
Informations complémentaires |
Aucun financement particulier public ou privé.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Meningoencéphalites, Étiologies, VIH
Plan
Vol 171 - N° S1
P. A137 - avril 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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