Décrire et comparer les aspects échographiques des nerfs dans les polyradiculonévrites inflammatoires démyélinisantes chroniques (PIDC), les neuropathies motrices multifocales à blocs de conduction (NMMBC) et le syndrome de Lewis - 13/03/15
Résumé |
Introduction |
L’échographie est un outil en plein essor dans la pathologie neuromusculaire. Les données de la littérature sont limitées et contradictoires en ce qui concerne l’utilisation dans les neuropathies démyélinisantes inflammatoire.
Objectifs |
Décrire et comparer les aspects échographiques des nerfs dans les polyradiculonévrites inflammatoires démyélinisantes chroniques (PIDC), neuropathies motrices multifocales à blocs de conduction (NMMBC) et le syndrome de Lewis.
Méthodes |
Une évaluation clinique, échographique et électrophysiologique des nerfs médian, ulnaire et du plexus a été réalisée. L’étude a été conduite de manière prospective à l’hôpital neurologique (CHU de Lyon) de novembre 2013 à juillet 2014. Plusieurs paramètres ont été analysés en échographie : la surface de section du nerf, l’épaisseur de l’épinèvre, la vascularisation doppler et le pattern d organisation fasciculaire. Des valeurs normatives ont été établies sur un groupe de 24 témoins appariés pour la comparaison.
Résultats |
Notre étude a inclus 28 patients (15 PIDC, 6 NMMBC et 7 SLS). L’hypertrophie nerveuse et la modification du pattern d’organisation fasciculaire ont été les deux paramètres les plus déterminants pour le diagnostic d une neuropathie inflammatoire. L’étude a permis de dégager deux groupes avec des patterns différents : d’une part, les PIDC et, d’autre part, les NMMBC/SLS. L’étude de l’épinèvre et doppler ne s’est pas révélée discriminante. Une corrélation a été retrouvée avec le score d’hypertrophie et MRC.
Discussion |
Nos résultats rejoignent ceux des études publiées sur les PIDC et apportent des données originales sur les NMMBC/SLS et les aspects comparatifs des neuropathies inflammatoires.
Conclusion |
Notre étude aura permis de confirmer l’utilisation de l’échographie dans notre laboratoire d’électrophysiologie, renforçant notre conviction de l’utiliser au quotidien pour améliorer la prise en charge de nos patients.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Échographie neuromusculaire, Neuropathie démyélinisante, Polyradiculonevrite inflammatoire démyleinisante chronique
Plan
Vol 171 - N° S1
P. A160 - avril 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?