Spectre de la neuromyélite optique et anticorps anti-MOG - 13/03/15
Résumé |
La présence d’anticorps anti-myelin-oligodendrocyte glycoprotein (MOG) a été rapportée de manière persistante ou transitoire, chez l’enfant, au décours de manifestations neurologiques démyélinisantes, en particulier lors d’ADEM ou de SEP. Plus récemment, chez l’adulte, ces anticorps ont été retrouvés chez des patients entrant dans le cadre phénotypique du spectre de la neuro-myélite optique à anticorps anti-AQP4 négatifs. Ainsi les anti-MOG pourraient expliquer jusqu’à 30 % de ces formes sero-négatives représentant alors une aide diagnostique significative pour le clinicien en particulier lors d’un premier épisode neurologique et au moment de la discussion thérapeutique. Les premières courtes séries publiées mettaient en évidence des différences de populations entre NMO-SD AQP4+ et AQP4-/MOG+ avec dans ce dernier groupe une prédominance féminine moins marquée et une atteinte ophtalmologique au premier plan mais qui aurait un pronostic de récupération meilleur. La stratégie thérapeutique restant à définir. Nous présentons une série de patients suivis au CHU de Toulouse rentrant dans le spectre MOG+ en décrivant leur présentation neuro-ophtalmologique ainsi que la stratégie thérapeutique mise en place (immunosuppresseurs, rituximab).
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Vol 171 - N° S1
P. A181 - avril 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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