Stimulation cognitive, intelligence et psychologie. Des voies de neuroprotection ? - 13/03/15
Résumé |
De nombreux travaux expérimentaux, animaux et cliniques, confirment l’intérêt de la stimulation cognitive et motrice dans le traitement des maladies neurodégénératives.
Ces données évoquent un rôle bénéfique dans la récupération après un accident vasculaire ischémique, dans la sclérose en plaques (SEP), la maladie de Parkinson, celle d’Alzheimer, et même dans la sclérose latérale amyotrophique (SLA).
Les mécanismes de cette stimulation ne sont pas complètement élucidés, on évoque un effet modulateur des neurofilaments qui intervient dans la régulation énergétique de la cellule neuronale, mais également des phénomènes de remyélinisation, d’où la neuroprotection suggérée.
Ces observations vont à l’encontre des idées qui ont dominé la pratique neurologique dans les années1980 et 1990, et qui évoquent une aggravation de l’atteinte neuronale dégénérative par les efforts physiques. Mais très probablement il existe une forme de fenêtre thérapeutique, où une dose mesurée d’activité génère un effet bénéfique, cet effet se perdra une fois un seuil de cette activité est dépassé, allant même jusqu’à la toxicité et l’aggravation de la perte neuronale.
Nous allons voir dans cet exposé : les preuves expérimentales, dans quelles maladies ? Et avec quelles applications ? Une autre façon de parler de la neuroprotection.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 171 - N° S1
P. A186 - avril 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?