Les traitements de première ligne - 13/03/15
Résumé |
Les possibilités thérapeutiques pour limiter le nombre de poussées et diminuer la progression du handicap représentent un sujet de satisfaction important pour les patients atteints de sclérose en plaques (SEP) et les neurologues. Même si les stratégies thérapeutiques ne sont pas établies de façon consensuelle, les différentes formes de la maladie et les indications des médicaments offrent un guide appréciable aux prescripteurs. De façon logique, les traitements de fond proposés en première ligne sont ceux pour lesquels nous disposons de preuves solides concernant à la fois leur bénéfice sur les manifestations de la maladie mais aussi leur tolérance et leur innocuité à moyen et long termes. Les 5 immunomodulateurs injectables (BRACE avec 2 IFNb1b, 2 IFNn 1a et acétate de Glatiramere) répondent à ces nécessités. Leurs modalités pratiques et leurs effets secondaires sont maintenant connus et pris en compte dans le suivi neurologique. Certains développements sont attendus concernant le matériel d’injection, de plus en plus performant, ou la fréquence des injections ; le moins contraignant étant pour le patient la garantie d’une meilleure compliance. L’année 2014 a été marquée par l’arrivée dans la même indication de 2 traitements par voie orale : le DimethylFumarate et le Tériflunomide avec un plan de gestion de risque et différents registres nationaux de suivi. En première ligne pour les patients ayant une forme rémittente agressive, le recours à 2 molécules immunosuppresseurs, le Natalizumab (IV) et le Fingolimod (PO) aux modes d’actions très différents, sont à considérer afin de limiter de façon plus radicale les effets délétères d’une inflammation plus importante. Le rapport bénéfice-risque pour ces deux médicaments est très différent de celui des immunomodulateurs. Avec la multiplication des possibilités thérapeutiques, la tentation de changer de traitements est grande mais devrait être encadrée en théorie de motivations médicales documentées cliniquement et en imagerie, le seul objectif raisonnable étant la volonté de mettre la maladie en rémission, si des critères clairs sont établis.Informations complémentaires : pour le CFSEP et tous les coordinateurs régionaux.
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Vol 171 - N° S1
P. A194 - avril 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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