Prélèvements d’organes et affections neurologiques - 13/03/15
Résumé |
Introduction |
Pour lutter contre la pénurie d’organes et de tissus à greffer, le second plan de développement de la greffe en France a pour volonté de diversifier les sources de greffons. Actuellement, il existe des contre-indications indiscutables aux prélèvements, comme l’encéphalopathie subaiguë spongiforme, mais certaines exclusions, telles que toutes les pathologies neurodégénératives, pourraient être réévaluées.
Objectifs |
Recenser les pathologies neurologiques représentant une contre indication à un prélèvement d’organes ou de tissus et proposer des recommandations sur l’accès au don chez les patients ayant une affection neurologique.
Méthode |
Sous l’égide de l’Agence de la biomédecine et de la Société française de neurologie, après revue de la littérature, un groupe d’experts examinera la possibilité d’accès au don d’organes et/ou de tissus des patients ayant une affection neurologique. Chacune des pathologies sera évaluée en recherchant des contre-indications en lien avec :
– la physiopathologie et le risque de transmission au donneur ;
– la possibilité d’une atteinte multiviscérale ;
– les traitements reçus qui pourraient altérer organes ou tissus.
Chaque type de donneur (décédé ou vivant) sera pris en compte.
Résultats attendus |
Les recommandations proposées seront applicables à tous les donneurs, en fonction de l’affection neurologique et du type de don (une limitation particulière pouvant être liée à la nature de chaque organe ou tissu). Toute fois, la décision d’un prélèvement d’organe ou de tissus restera prise au cas par cas par l’équipe de coordination hospitalière du prélèvement.
Ce travail pourra permettre d’augmenter le nombre de dons d’organes et de tissus en sensibilisant les neurologues et leurs patients à ce sujet, en ciblant mieux les candidats potentiels et en améliorant le taux de refus par une information personnalisée.
Conclusion |
Mieux sélectionner et informer les patients ayant une affection neurologique au don d’organes ou de tissus pourrait permettre de réduire la pénurie de greffons.
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Vol 171 - N° S1
P. A211 - avril 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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