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L’EEG en neurologie - 13/03/15

Doi : 10.1016/j.neurol.2015.01.490 
Laurent Vercueil
 CHU de Grenoble, EFSN, boulevard de la Chantourne, 38043 Grenoble, France 

Résumé

Les recommandations de la LFCE et la SNCLF concernant l’EEG (réalisation de l’examen, indications et analyse des résultats) ont été publiées il y a quelques semaines. Il est à présent nécessaire de mesurer l’impact de ces recommandations sur les pratiques des neurologues, confrontés à des situations cliniques spécifiques chez l’adulte. Nous proposons dans cette présentation de stratifier 5 situations cliniques distinctes, et de les apprécier (du point de vue du recours à l’EEG) en fonction du niveau de certitude du diagnostic clinique (certain, probable, possible, douteux, exclu). Les 5 situations sont :

– exploration d’une « première crise » ;

– « épilepsie » avec pharmacorésistance ;

– « crises » en cours (suspicion d’états de mal et crises en séries) ;

– « épilepsie » en rémission sous traitement ;

– évaluation étiologique d’une encéphalopathie (hors coma).

À partir de cette stratification, l’apport de l’EEG sera examiné. La portée diagnostique de l’EEG peut être « positive », permettant d’établir un diagnostic positif (sur la nature des manifestations, sur la présence d’une épilepsie), mais aussi « négative », permettant d’éliminer un diagnostic redouté (l’absence d’état de mal non convulsif). En ce qui concerne la problématique « malaises et épilepsies » (situations 1 à 4), la pertinence du recours à l’EEG (c’est-à-dire ses propriétés en tant que test diagnostic-sensibilité et spécificité) ne peut être appréciée qu’en fonction du niveau de certitude diagnostique de l’évaluation clinique. Ainsi, une première crise épileptique « probable » conduit à examiner la valeur prédictive du risque de récidive de l’EEG. En revanche, l’appréciation d’une « première crise » comme « douteuse » ou « exclue » (syncope et malaises vagaux, crise non épileptique psychogène…), fait envisager l’apport de l’EEG de façon tout à fait différente. Le moment de réalisation de l’EEG (en urgence, dès que possible ou différé) est également examiné en fonction des situations cliniques. Ainsi, les recours à l’EEG standard, l’EEG prolongé, vidéoEEG et sous privation de sommeil, l’EEG ambulatoire, seront appréciés sur la base des recommandations publiées.

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Vol 171 - N° S1

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