Place de la rééducation dans la maladie de Parkinson : pour quels patients ? - 13/03/15
Résumé |
Le maintien d’une activité physique constitue un but essentiel dans la prise en charge thérapeutique des parkinsoniens à tous les stades de la maladie. La diversité des symptômes moteurs et de leurs retentissements fonctionnels en termes de qualité de vie seront pris en compte au cas par cas.
Le bénéfice de la rééducation dans la maladie de Parkinson est clairement établi avec une amélioration significative de différents paramètres de la motricité.
Au stade initial il faut favoriser l’activité physique régulière quotidienne, sportive ou artistique. Ces programmes d’exercices physiques développent l’adaptation à l’effort, l’équilibre, la souplesse, la force et le rythme des mouvements.
Au stade des fluctuations motrices et des dyskinésies un bilan rééducatif sera effectué pour préciser les objectifs. La rééducation doit être active obligeant le patient à dépasser son niveau habituel de performance, afin d’agir spécifiquement sur les perturbations de la motricité, de la posture et de la locomotion. Les techniques sont diverses : exercices physiques endurants, balnéothérapie, marche active, taï chi, renforcement musculaire, rééducation proprioceptive, marche sur tapis roulant…
Les signes axiaux peu dopasensibles justifient une attention particulière : en cas de dysarthrie application précoce de la méthode LSVT ; les troubles posturaux sources de chute doivent être pris en charge activement avant que les déformations rachidiennes soient traitées par un corset ; la rééducation de l’équilibre statique et dynamique est également un enjeu essentiel pour le contrôle de l’instabilité posturale.
A la phase de déclin les aides techniques doivent être évaluées au cas par cas pour limiter la fréquence des chutes. Il faut également prévenir les pneumopathies d’inhalation avec un dépistage précoce des fausses routes et l’application de mesures de rééducation orthophonique.
Les programmes de prise en charge doivent être renouvelés régulièrement. L’éducation thérapeutique d’exercices physiques doit également être proposée précocement.
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Vol 171 - N° S1
P. A218 - avril 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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