Diagnostic et traitement des dysfonctions sexuelles liées aux neuropathies périphériques - 13/03/15
Résumé |
La dysfonction sexuelle (DS) est une complication fréquente des neuropathies périphériques (NP) et en premier lieu de la plus fréquente d’entre elles la neuropathie diabétique. La DS témoigne de l’atteinte des fibres somatique pelvienne afférentes ou efférentes (nerf pudendal) des fibres parasympathiques (nerfs pelviens) et sympathiques (nerfs hypogastriques) organisées en plexus. La DS touche l’homme et la femme et peut survenir pour toutes les causes de NP y compris autre que diabétique. Les NP iatrogènes post-chirurgie pelvienne (chirurgie de la prostate du rectum de l’utérus) en sont un exemple sous estimé. Chez l’homme, la DS touche l’éjaculation (éjaculation tardive plus souvent que précoce, éjaculation rétrograde), l’érection et l’orgasme (hypo ou anorgasmie), chez la femme l’excitation, la lubrification et l’orgasme sont les principales fonctions altérées. Dans les 2 sexes, des troubles de la libido réactionnels à ces dysfonctions peuvent aggraver le tableau. Le diagnostic de ces dysfonctions est essentiellement clinique, des questionnaires de symptômes (IEEF, FSF) peuvent aider à en quantifier certains aspects. La dysfonction sexuelle masculine a fait l’objet des avancées thérapeutiques les plus nettes ces 10 dernières années avec l’avènement des inhibiteur des phosphodiestérases 5 (IPDE5) pour la dysfonction érectile et dernièrement des IRS dédiés à l’éjaculation prématurée. Des techniques plus invasives d’injections intra-caverneuses ou de chirurgie prothétiques sont disponibles et efficaces pour les cas résistants aux IPDE5. La stimulation vibratoire pénienne est moins ou efficace que chez le blessé médullaire pour obtenir du sperme en vue d’une aide médicale à la procréation, l’electro-éjaculation est une alternative possible au prélèvement chirurgical déférentiel. Le retard de connaissance concernant le DS féminine est net tant sur le plan de la compréhension physiopathologie, du diagnostic que des traitements.
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Vol 171 - N° S1
P. A224 - avril 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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