Le cervelet vu par l’interniste - 13/03/15
Résumé |
Envisager la pathologie cérébelleuse du point de vue de l’interniste pourrait consister à évoquer une longue liste d’étiologies répondant aux questions : qu’envisager devant une ataxie cérébelleuse quand elle est acquise, autosomique récessive, dominante ou dégénérative ? Quelles sont les étiologies des ataxies aiguës ?… Et finalement exposer ici ce que les neurologues connaissent fort bien. Nous nous sommes résolument placés dans le contexte de la pratique quotidienne afin d envisager, sans soucis d’exhaustivité, des situations cliniques au cours desquelles l’interniste peut être confronté à la pathologie cérébelleuse. C’est ainsi que sera envisagé dans cette communication l’atteinte cérébelleuse au cours des « pathologies de l’interniste ». Les maladies auto-immunes : maladie d’organisme comme le lupus, le syndrome de Gougerot ou le SAPL au cours desquelles la physiopathologie de l’atteinte cérébelleuse n’est pas forcement univoque. Mais aussi maladie auto-immune d’organe, comme par exemple, l’encéphalite d’Hashimoto ou lors de l’intolérance au gluten dont la pathogénicité pour le système nerveux central reste discutée. Les vascularites systémiques peuvent être à l’origine d atteinte cérébelleuse avec là encore des mécanismes variés. Ainsi, si les vascularites à ANCA sont parfois révélées par une atteinte cérébelleuse, c est surtout la maladie de Behçet qui est à l’origine de telles atteintes, mais là ne sont pas les seules possibilités. Les maladies métaboliques en particulier les maladies lysosomales où au-delà de l’analyse neurologique, l’interniste peut avoir son rôle à jouer en cherchant les signes « systémiques » qui y sont parfois associés. Le cervelet peut être aussi seule cible antigénique et définir ainsi l’ataxie auto-immune, ou l’ataxie paranéoplasique, entités dont le démembrement ne cesse d évoluer. Ces tableaux cliniques font partie de situations partagées entre nos spécialités. L’expérience montre qu il faut souvent être insistant pour confirmer l atteinte et traiter le patient. Ce rapide panorama n’a d autre objet que de montrer par quelques exemples, la nécessaire interface entre internistes et neurologues.
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Vol 171 - N° S1
P. A239-A240 - avril 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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