Un diagnostic qui demande de la patience - 13/03/15
Résumé |
Introduction |
Une femme de la cinquantaine, infirmière de profession, présenta pendant l’été 2012 un épisode vertigineux de survenue brutale.
Observation |
L’examen vestibulaire était en faveur d’une atteinte centrale avec un nystagmus et une ataxie importante. Elle fut hospitalisée en neurologie pour cet gène flagrante : examen neurologique pauvre, biologie standard normale, IRM cérébrale normale, scanner abdomino-pelvien et PET-scan normaux. L’examen du LCR était sans particularité, y compris l’immuno-électrophorèse et la recherche d’anticorps anti-neuronaux. Le Dat-Scan révélait une minime dénervation dopaminergique. L’état de la patiente s’aggrava progressivement, elle ne pouvait plus faire que quelques pas, l’IRM restait inchangée. Les explorations furent complétées et le diagnostic posé plusieurs mois après le début des troubles.
Discussion |
Il s’agit d’un cas exemplaire de syndrome cérébelleux révélant une maladie systémique et d’un contexte d’une patiente encore jeune, du milieu médical en plus, pour laquelle les difficultés de prise en charge sont maximum en l’absence de diagnostic possible pendant de (trop) longs mois malgré les demandes de la famille et de l’employeur.
Conclusion |
En l’absence d’imagerie complice d’un diagnostic précis, le médecin doit garder sa force de persuasion pour que le patient (spécialement dans ce cas !) répète les examens avec confiance et soutien de l’équipe soignante.
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Vol 171 - N° S1
P. A239 - avril 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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