Étude observationnelle de l’évolution clinique et du fardeau de l’aidant en fonction de la sévérité de l’atteinte des fonctions exécutives chez des patients avec une maladie d’Alzheimer traités en monothérapie. Résultats préliminaires - 13/03/15
Résumé |
Introduction |
Dans la maladie d’Alzheimer (MA), les déficits exécutifs sont précoces et prédicteurs de l’importance de l’atteinte des activités de la vie quotidienne. Ils pourraient jouer un rôle dans la réponse aux traitements symptomatiques.
Objectifs |
Évaluation de l’évolution clinique globale du patient, de son devenir cognitif et du fardeau de l’aidant en fonction du niveau d’atteinte des fonctions exécutives des patients présentant une MA traitée.
Méthodes |
Les patients présentant une MA, bénéficiant d’une première prescription d’un inhibiteur de la cholinestérase (IChE) ou de la mémantine et dont le MMS était>15, étaient suivis 24 semaines. Le haut niveau d’altération des fonctions exécutives (HNA) était déterminé sur l’atteinte de seuils prédéfinis à 2 de 3 tests de la batterie GREFEX. L’impression clinique globale (CGI-C) et la mini-Zarit constituaient les critères primaires d’évaluation. Les IADL et le MMSE étaient également recueillis.
Résultats |
Trois cent soixante-dix-neuf patients ont été analysés dont 227 (59,9 %) présentaient un HNA. Ces derniers étaient significativement (p≤0,02) plus âgés, de niveau d’éducation moindre, avec déficit cognitif et fardeau de l’aidant plus marqués. Les scores de la mini-Zarit, du MMSE et des IADL se sont légèrement dégradés, de façon comparable en fonction du niveau d’atteinte, mais le pourcentage de patients stables ou améliorés à la CGI-C était significativement (p≤0,045) supérieur pour les bas niveaux d’atteinte (75,6 % vs 63,6 %).
Discussion |
Plus de la moitié des patients présentant une MA ont un HNA même à un stade léger. Ces patients sont caractérisés par une atteinte plus sévère sur le plan cognitif, des IADL et du fardeau de l’aidant. Cela n’impacte pas significativement l’efficacité des traitements à l’exception de la CGI-C. Les différences observées en fonction des classes thérapeutiques utilisées seront discutées.
Conclusion |
Cette étude observationnelle a permis de confirmer, en pratique courante, la fréquence des troubles dysexécutifs dans la MA, leur valeur pronostique péjorative et leur retentissement sur le fardeau de l’aidant.
Informations complémentaires |
L’étude a été réalisée grâce à un financement de Novartis Pharma S.A.S.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Fonctions executives, Alzheimer, traitement
Plan
Vol 171 - N° S1
P. A93-A94 - avril 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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