De l’œsophage au rectum : les facteurs pronostiques ganglionnaires et chirurgicaux - 19/03/15
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Résumé |
La chirurgie reste le pilier du traitement curatif des cancers digestifs et le statut ganglionnaire de ces cancers est, pour presque toutes les localisations, un facteur pronostique majeur. Pour le cancer de l’œsophage comme pour le cancer de l’estomac, aucune attitude standardisée ne s’est encore imposée au niveau international. Si les équipes occidentales prônent actuellement pour ces deux cancers des curages plus limités que les équipes asiatiques afin d’en limiter la morbidité, les recommandations imposent malgré tout des curages relativement importants : 23 ganglions au moins pour le cancer de l’œsophage et 25 ganglions pour le curage D2 ou D1,5 du cancer de l’estomac. La généralisation des traitements néo-adjuvants et adjuvants n’a pour l’instant pas modifié cette attitude. La chirurgie du cancer du rectum est quant à elle bien standardisée avec notamment le concept d’exérèse totale du mésorectum (TME) apparu à la fin des années 1980. Le développement de techniques mini-invasives (cœlioscopie puis robot) a permis de diminuer la morbidité et d’accélérer la récupération après ces interventions qui restent malgré tout lourdes et grevées d’une morbidité non négligeable. Le développement de la radio-chimiothérapie néo-adjuvante et la bonne connaissance des facteurs de risque d’envahissement ganglionnaire ont ouvert la voie à la chirurgie transanale consistant en l’exérèse de la tumeur avec toute l’épaisseur de la paroi rectale sans curage ganglionnaire. Le but est d’épargner la morbidité de la TME tout en maintenant au minimum le risque de récidive loco-régionale. Cette technique ne met donc pas à l’abri d’une proctectomie de rattrapage si les critères histologiques ne sont pas favorables.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Surgery has still a key role in curative treatment of digestive carcinomas, and for almost all localisations, lymph node status is a major prognostic factor. As far as oesophageal and gastric cancer are concerned, there is not yet any internationally standardized approach. Occidental guidelines recommend more limited lymph node dissections than Asiatic ones. Lymph node numbers requested during surgery of such cancers remain high, at least 23 lymph nodes for oesophageal cancer, and 25 for a D2 or D1.5 lymphadenectomy for gastric cancer. Generalisation of neo-adjuvant and adjuvant treatments has not yet modified these standards. On the other hand, rectal cancer surgery is well standardized since the global adoption of Total Mesorectal Excision (TME) for the late eighties. Development of mini-invasive techniques (laparoscopy and robot-assisted surgery) enabled an important decrease of surgery related morbidity as well as an enhanced post-operative recovery. However, rectal cancer surgery still has an important morbidity. Development of neo-adjuvant chemo-radiotherapy as well as in-depth knowledge of risk factor of lymph node invasion opened up the path for transanal full thickness resection without lymphadenectomy. The goal of such an approach is to avoid TME's morbidity without risking local recurrence rate increase. As a consequence, this technique might need to be completed with a TME case histological factors are not favorable.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : ganglions, chirurgie oncologique, curage ganglionnaire
Key words : lymph nodes, surgical oncology, lymphadenectomy
Plan
Vol 101 - N° 4
P. 368-372 - avril 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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