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Tolérance rénale des thérapies ciblées - 25/03/15

Doi : 10.1684/bdc.2011.1490 
Juliette Thariat 1, Nicolas Janus 2, Jérôme Barrière 1, Vincent Launay-Vacher 2,
1 Centre Antoine-Lacassagne, oncologie, 06189 Nice, France 
2 Hôpital Pitié-Salpêtrière, service ICAR, service de néphrologie, boulevard de l’Hôpital, 75013 Paris, France 

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Résumé

L’utilisation des thérapies ciblées est croissante dans le traitement du cancer. Les anticorps monoclonaux et les inhibiteurs de tyrosines kinases sont les plus couramment utilisés, mais d’autres classes comme les inhibiteurs de mTOR sont également de plus en plus prescrits. Ces traitements sont volontiers donnés au long cours en phase métastatique et en traitement de maintenance. Il est donc important de surveiller l’occurrence de toxicités immédiates, mais également de toxicités plus tardives et cumulatives. Les toxicités rénales des thérapies ciblées correspondent le plus souvent à des dommages structurels du néphron. Ainsi, les agents anti-epidermal growth factor receptor (EGFR) et anti-vascular endothelial growth factor receptor (VEGFR) ont des effets secondaires rénaux car ces récepteurs de facteurs de croissance sont exprimés au niveau du rein. Les toxicités de molécules comme le bortézomib, l’erlotinib et le lapatinib sont moins connues. L’approbation par la US Food and Drugs Administration (FDA) et l’Agence européenne du médicament (EMA) du sorafénib, du sunitinib et du temsirolimus a été basée sur des études de moins 3 000 patients. Dans ce contexte, il y a assez peu de données sur leurs toxicités aiguës et chroniques, notamment au niveau rénal. Cette brève mise au point se propose de revenir sur les hypothèses physiopathogéniques, le diagnostic précoce et la prise en charge des toxicités rénales des principales thérapies ciblées disponibles en 2011.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

The use of targeted therapies is increasing in the treatment of cancer. Monoclonal antibodies and tyrosine kinase inhibitors are the most commonly used but other classes such as mTOR inhibitors are increasingly prescribed. These treatments are often given in the long term in metastatic and maintenance treatments. It is therefore important to monitor the occurrence of immediate toxicities but also later and cumulative toxicities. Renal toxicities of targeted therapies are most often due to structural damages of the nephron. The anti-epidermal growth factor receptor (EGFR) and anti-vascular endothelial growth factor receptor (VEGFR) have renal side effects since growth factor receptors are expressed in the kidney. The toxicity of molecules such as bortezomib, erlotinib and lapatinib are less known. The approvals by the Food and Drugs Administration (FDA) and European Medicines Agency (EMA) of sorafenib, sunitinib and temsirolimus were based on studies of less than 3 000 patients. In this context, there is little data on their acute and chronic tolerance, including on the kidneys. This short review synthesizes the physiopathological hypotheses, early diagnosis and treatment of renal toxicity of major targeted therapies available in 2011.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : thérapies ciblées, toxicité rénale, aiguë, cumulative, maintenance

Key words : targeted therapies, renal toxicity, acute, cumulative, maintenance


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Vol 99 - N° 3

P. 317-322 - mars 2012 Retour au numéro
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