La résistance à la castration d’un cancer de prostate (CP) se traduit par la progression de la maladie d’un point de vue biologique (ascension PSA) et/ou clinique (métastases) malgré des manipulations hormonales adaptées. à ce stade de la maladie, la chimiothérapie représente le traitement standard. L’immunothérapie est un domaine de recherche prometteur dans cette indication thérapeutique. L’étude de phase III (Immunotherapy for Prostate Adenocarcinoma Treatment [IMPACT]) a permis l’enregistrement par la Food and Drug Administration (FDA) du premier vaccin anticancéreux appelé sipuleucel-T dans le CP. Cette étude a mis en évidence une amélioration significative de la survie globale de 4,1 mois comparée au groupe placebo. Ces résultats encourageants méritent d’être confirmés par d’autres études ultérieures à plus grande échelle et dans d’autres stades de la maladie. Les récentes avancées en immunologie des cancers et la découverte de cibles immunothérapeutiques, capables de stimuler les réponses antitumorales ou de bloquer les mécanismes d’échappement des cancers au système immunitaire, constituent de nouvelles pistes d’exploration dans le cancer de la prostate.

Castration resistant prostate cancer occurs when patients experience disease progression despite appropriate hormonal manipulations. In these patients, chemotherapy remains standard treatment. Preclinical and clinical data have demonstrated the potential utility of an immunotherapy-based approach for the treatment of prostate cancer (PC). The phase III trial (IMPACT) has recently reported an advantage for Sipuleucel-T over placebo, with an overall survival 4.1 months superior to placebo. Sipuleucel-T is also the first FDA-approved immunotherapy for prostate cancer. These promising results need to be confirmed with other large studies and within previous step of PC. Neoplasic cells can escape immune responses by multiple mechanisms. A better knowledge of these mechanisms is of major concern for the future development of new immunotherapies approach.