Pratique professionnelle et accessibilité aux équipements en oncologie thoracique. Résultats d’une enquête de pratique en région Rhône-Alpes - 27/03/15
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Résumé |
Cette enquête, menée en région Rhône-Alpes, a pour objectif d’apprécier certaines données de pratique en cancérologie thoracique et la disponibilité de services spécialisés. Un questionnaire a été diffusé aux oncologues et pneumologues de la région. Sur 401 questionnaires, le taux de réponse est de 56%. Les réponses des 71 (20%) médecins exerçant l’oncologie thoracique sont pris en compte dans cet article. Quatre-vingt pour cent des médecins recherchent systématiquement une exposition professionnelle. Les oncologues sont moins enclins à ce réflexe que les pneumologues (50% vs 12% ne la recherche pas systématiquement, p=0,0015). Soixante et un pour cent des praticiens ne proposent pas systématiquement de sevrage tabagique dans les stades IV. Soixante-neuf pour cent des praticiens déclarent obtenir un rendez-vous de TEP dans les 15 jours et 72% précisent que cet équipement est situé à moins de 50km de leur lieu d’exercice. Soixante-deux pour cent déclarent recourir à une équipe chirurgicale spécialisée en pathologie thoracique et que celle-ci est présente dans leur ville dans 77% des cas. Soixante et un pour cent déclarent que le délai entre la décision d’une irradiation d’urgence et le début de celle-ci est inférieur à une semaine et dans 73% des cas qu’un service de radiothérapie est accessible dans leur ville d’exercice. Quarante et un pour cent des praticiens déclarent bénéficier d’une unité de préparation centralisée et spécialisée pour les cytotoxiques. Il semble donc que l’offre des équipements et service spécialisé en région Rhône-Alpes soit adapté à la pratique à l’exception des unités dédiées à la préparation des cytotoxiques.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
This survey, conducted in region Rhône-Alpes (France), aims to assess some data in thoracic oncology practice including availability of specialized equipments. This study is based on a questionnaire mailed to oncologists and pulmonologists in the region. Of 401 questionnaires, the response rate was 56%. Responses of 71 (20%) physicians practicing thoracic oncology are presented in this article. Eighty percent of physicians routinely screen occupational exposure in case of lung cancer. The oncologists are less likely than pulmonologists to screen it (50% vs. 12%, p=0.0015). Sixty-one percent of practitioners do not routinely propose smoking cessation in stage IV. Sixty-nine percent of practitioners’ reports obtain an appointment for PET-scanner within 15 days and 72% indicate that this equipment is located within 50km of their place of practice. Sixty-two percent reports using a surgical team specialized in chest disease, which is located in their city in 77% of cases. Sixty-one percent say that the period between the decision of an emergency radiotherapy and the start of it is less than one week. In 73% radiotherapy department is located in their city of practice. Forty-one percent of practitioners say they have a centralized and specialized preparation unit for cancer drugs. It seems that specialized equipment in Rhône-Alpes is adapted to practice with the exception of units dedicated to the preparation of cytotoxic drugs.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : carcinome pulmonaire non à petites cellules, TEP scanner, radiothérapie, chirurgie thoracique, exposition professionnelle, sevrage tabagique
Key words : non-small cell lung cancer, TEP scanner, radiotherapy, thoracic surgery, smoking cessation
Plan
Vol 98 - N° 6
P. 613-623 - juin 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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