Deux phénotypes d’allergie sévère à l’arachide provenant de la population de l’étude MIRABEL - 04/04/15
Résumé |
Introduction |
La prévalence des anaphylaxies induites par l’arachide augmente mais des tableaux cliniques plus légers existent.
Objectif |
Décrire les phénotypes d’allergie sévère à l’arachide.
Méthodes |
Une analyse en cluster est réalisée chez 704 patients allergiques ou sensibilisés à l’arachide provenant du projet MIRABEL, 247 ont bénéficié d’un test de provocation oral à l’arachide (TPO).
Résultats |
Parmi les 247 patients, 3 groupes indépendants sont décrit. Le cluster 1, 123 sujets présentant « allergie sévère à l’arachide et peu de comorbidités allergiques » avec le plus fort pourcentage ( %) de sujets allergiques à l’arachide (93 %), très peu de comorbidités allergiques (2 % avec le syndrome de dermo-respiratoire (SDR), aucun cas d’asthme, de dermatite atopique ou d’allergies alimentaires multiples) et un % le plus élevé de TPO positif (92 %). Le cluster 2, « allergie sévère à l’arachide avec de nombreuses comorbidités allergiques » composé de 62 sujets avec le pourcentage le plus élevé :
– de sujets allergiques à l’arachide (89 %) ;
– de SDR (100 %) et un seuil réactogène cumulatif (SRC) médian le plus bas (112mg de protéines d’arachide).
Le cluster 3, « allergie à l’arachide légère », composé de 62 sujets les plus jeunes, avec un % le plus élevé de sujets sensibilisés (42 %), un SRC médian le plus élevé (770mg de protéines d’arachide). Ces 3 groupes sont confirmés chez les 704 patients. Les 2 phénotypes d’allergie sévère sont plus fréquents chez les filles.
Conclusion |
Notre étude identifie 2 phénotypes d’allergie sévère à l’arachide, ce qui pourrait conduire à une prise en charge personnalisée de la maladie.
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Vol 55 - N° 3
P. 212 - avril 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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