Dépistage biologique de l’allergie aux protéines de lait de vache chez le nourrisson de moins de 6 mois : place aux urgences pédiatriques - 04/04/15
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Résumé |
Introduction |
L’allergie aux protéines du lait de vache (APLV) est la première manifestation allergique chez le nourrisson. La fréquence du dépistage des IgE spécifiques aux PVL devant des symptômes évocateurs du diagnostic nombreux et aspécifiques, par le médecin urgentiste pédiatrique, augmente. Un recours au surspécialiste en allergologie pédiatrique est secondairement envisagée. Cette attitude non consensuelle n’est pas validée.
Objectif |
Analyser la pertinence du dosage des IgE spécifiques aux protéines de lait de vache des nourrissons de moins de 6mois aux urgences pédiatriques.
Patients et méthodes |
Nourrissons de mois de 6mois, sans antécédent d’ APLV, consultant aux Urgences pédiatriques de l’AP–HM entre décembre 2011 et janvier 2014 pour un tableau évocateur d’APLV. Les renseignements cliniques pertinents étaient recueillis rétrospectivement par examen du dossier clinique et questionnaire téléphonique.
Le dépistage biologique sanguin dosait les IgE spécifiques pour l’extrait « lait de vache » puis en cas de positivité les autres principales protéines : caséine, alpha-lactalbumine et bêtalactoglobuline.
Résultats |
Cent soixante-seize nourrissons ont été inclus, sex-ratio 3/2, d’âge médian 62jours, 72 dosages étaient positifs soit 40 % des dosages.
Les IgE au lait de vache étaient en moyenne à 7kUA/L.
Un tiers des nourrissons étaient atopiques.
Les symptômes pour lesquels les IgE ont été recherchées étaient par ordre de fréquence reflux, diarrhées, urticaire, oesophagite et vomissements.
Trente-neuf nourrissons ont eu une éviction en moyenne de 4mois des PLV, 17 avaient des IgE positives.
Les patients présentant de l’urticaire avaient les 3 anticorps spécifiques et ceux avec vomissements avaient des IgE anti-bêtalactoglobuline positives.
L’ensemble des nourrissons n’ayant pas repris le lait avaient des IgE anti-bêtalactoglobuline positives (0,2 à 100kUA/L).
Discussion |
Le recours aux urgences pédiatriques en France pour l’APLV est en augmentation en raison d’un accès limité aux consultations d’allergologie d’où la nécessité de standardisation de la prise en charge initiale par les allergologues comme en Angleterre notamment.
Conclusion |
Dans ce contexte, le dosage des IgE spécifiques est utile et doit être intégré à la formation des pédiatres urgentistes.
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Vol 55 - N° 3
P. 214-215 - avril 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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