L’allergie aux protéines du lait de vache est responsable de 16 % des allergies alimentaires de l’enfant selon Moneret-Vautrin [1Moneret-Vautrin D.A. Prévalence des allergies alimentaires chez l’enfant et l’adulte  : CICBBA (2003). 

Cliquez ici pour aller à la section Références], avec une incidence à Alger de 1,8 % [2Ibsaine O. Thèse. Alger. 2010.

Cliquez ici pour aller à la section Références]. Le diagnostic d’APLV reste difficile à poser, en raison de la grande diversité des manifestations cliniques.

Une analyse prospective allant de janvier 2012 à décembre 2014 de 163 patients allergiques aux protéines du lait de vache suivis à Oran.

La consanguinité retrouvée dans 17 % des cas, le sex-ratio est de 1,71, l’âge moyen à l’introduction des PLV est de 41jours, l’âge moyen au début des troubles est de 2,24mois et l’âge moyen au diagnostic est de 3,36mois. Le poids/âge est de −0,92±0,83 et la taille/âge est de −0,40±0,19 ; 16,5 % de nos patients n’ont pas reçu d’allaitement maternel. Atopie familiale : environ 40 % de nos patients avaient une mère atopique, 31 % un père atopique et 24 % un frère ou une sœur atopique. Les tableaux cliniques étaient digestifs, cutanés et respiratoires (60 %, 21 % et 19 %).

Malgré le retard de diagnostic (1mois) observé chez nos patients allergiques au lait de vache, le retentissement nutritionnel n’était pas très important. Le taux d’allaitement maternel retrouvé dans notre série est supérieur à ceux de la population générale. L’atopie intrafamiliale a été retrouvée dans 72 % des cas, taux important vu le caractère prospectif de l’étude.

Une meilleure connaissance des mécanismes du développement des maladies atopiques peut permettre d’assurer des mesures préventives efficaces.