Pollution, pollen et données OpenHealth - 04/04/15
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Résumé |
Introduction |
Depuis la fin du XIXe siècle, les pollinoses (allergies aux pollens) semblent régulièrement progresser, au même rythme que la pollution globale de l’air. Là où cette pollution atmosphérique physico-chimique apparaît ou augmente, notamment en ville, la prévalence des pollinoses se renforce.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) classe les maladies allergiques au quatrième rang mondial des affections et depuis les années 2000, les allergies dues aux pollens (pollinoses) touchent 10 à 15 % de la population globale.
Méthodes |
À la demande du MEDDE (le ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Energie), le RNSA (Réseau national de surveillance aérobiologique) a mis en place un projet d’étude collaboratif mettant en relation les données pollens, les données de pollution atmosphérique et les données d’impact sanitaire pour plusieurs villes de France avec des climats différents (Lyon, Paris, Toulouse, Strasbourg, Nice) de 2010 à 2013. Pour les données révélatrices d’un impact sanitaire, celles qui ont été notamment utilisées sont les données OpenHealth de ventes de médicaments de traitement symptomatique utilisés en cas de pollinose, urticaire…, principalement les antihistaminiques. Elles sont transmises quotidiennement par plus de 4600 pharmacies membres du réseau Celtipharm représentatives des pharmacies de France métropolitaine.
Résultats |
La mise en relation des données environnementales (pollens et polluants) et des données révélatrices d’un impact sanitaire (OpenHealth) confirme de façon générale l’impact sanitaire provoqué par les pollens (bouleau, graminées, chêne, ambroisie). En effet, les résultats font état de similitudes excellentes entre les données OpenHealth et les comptes polliniques concernant le bouleau (pics principaux de consommation médicamenteuse en mars–avril), les graminées (pics secondaires d’OpenHealth en mai–juin) et l’ambroisie (derniers pics de consommation médicamenteuse en août–septembre). Les épisodes de pollution à l’ozone dans les différentes villes de l’étude présentent des pics qui se superposent assez bien aux pics de pollen et aux pics des données OpenHealth.
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Vol 55 - N° 3
P. 235-236 - avril 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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